« La première station thermique sera mise en place à l’horizon 2016, elle sera opérationnelle à El Oued avec une capacité de 150 MW » a déclaré le président directeur général du Sonelgaz, Nouredine Bouterfa.
Sonelgaz prévoit la réalisation de 67 projets de production d’électricité à partir des énergies renouvelables. Les plus grandes centrales réalisées seront de type solaire thermique.
Le P-DG du Sonelgaz avait déjà estimé que l’Algérie a passé d’un concept d’utilisation de l’énergie à celui d’examiner l’amont de l’énergie « il est nécessaire de développer le génie local et mettre à contribution les capacités nationales » avait souligné le DG. Celui-ci a tenu à préciser que l’Algérie est prête à travailler avec tous ses partenaires dans le domaine de l’énergie renouvelable.
« Nous réservons 10 000 mégawatts pour l’exportation. Cela est ouvert à tous les partenaires. En effet, nous allons travailler avec tous ceux qui veulent entrer dans ce schéma « .
Il y a lieu de souligner que cela rentre dans le programme national de développement des énergies renouvelables, qu’avait mis en place le gouvernement Algérien » le programme consiste en l’installation d’énergies renouvelables de puissances de près de 22 000 MW entre 2011 et 2030. On vise également d’atteindre 40% de la production d’électricité à partir des énergies renouvelables » avait affirmé Amar Abdoun, cadre à la direction générale de stratégie et de la prospective de la Sonelgaz Spa.
Ce dernier avait estimé lors d’une visite d’une délégation allemande le mois passé que la stratégie qu’a adaptée l’Algérie dans le domaine des ENR consiste en la fabrication locale des équipements et intégration industrielle. Pour ce qui est de la recherche et du développement, M.Abdoun a estimé que l’Algérie compte établir des signatures de convention entre Sonalgaz et les centres de recherches, ainsi que la mise en place d’une plateforme technologique.
« Parmi les défis auxquels est confrontée l’Algérie pour développer ce domaine, figure l’importance de la diversification de l’économie nationale. » a-t-il dit.
Samira Saïdj