La commune de Sidi Ayad est assez mal lotie en matière d’infrastructures de soins et de moyens de santé en général. Pour l’heure, seule une unité de soins implantée au chef-lieu communal est opérationnelle. «On y dispense des consultations de médecine générale, des soins infirmiers et prochainement un service de stomatologie sera mis en place et ce, après l’extension de la bâtisse dont les travaux sont en cours d’exécution», nous apprend le maire de la commune.
Deux autres unités de soins, fraîchement érigées au niveau des villages Maâla et Iguer Herrat, ne sont pas encore fonctionnelles. «Ces deux structures ont été réceptionnées en 2010. Elles ont été réalisées sur les plans communaux de développement», nous confie-t-il. «Nous avons à maintes reprises demandé leur ouverture, mais nos requêtes n’ont pu être satisfaites en raison du manque de personnel paramédical. C’est, du moins, l’argument avancé par les responsables de la santé pour justifier ce statu quo pénalisant».
Par ailleurs, un projet relatif à la construction d’une salle de soins au niveau de Sidi Ayad-Village est en cours de réalisation, nous informe l’édile communal.
«C’est un projet soutenu par une enveloppe budgétaire de 450 millions de centimes, émanant de l’exercice 2010 des plans communaux de développement et dont les travaux sont pris en charge par la régie communale», nous dira-t-il. «Je crois que les pouvoirs publics seraient mieux inspirés de renforcer en moyens humains et matériels l’unité de soins du chef-lieu communal et de procéder à l’ouverture des structures déjà existantes avant d’entreprendre de nouveaux projets», affirme, pour sa part, un jeune commerçant du chef-lieu communal. «Cela ne sert absolument à rien, car c’est un énorme gâchis, que de construire des unités de soins pour ensuite les livrer à l’abandon comme c’est le cas de celle érigée à l’intention de notre village», estime un autre citoyen de Sidi Ayad résident à Maâla.
N. Maouche