Depuis la décision ministérielle qui porte sur le déroulement des épreuves du baccalauréat le trois juin prochain, les lycéens ne décolèrent pas. Et pour cause, ils observent depuis une quinzaine de jours une grève illimitée. Tout en appelant la tutelle à revoir sa décision.
A quelques mois des épreuves de l’examen du baccalauréat, la problématique de la date de cet examen ne semble pas trouver son dénouement. Et en effet, les lycéens montent au créneau et ne cessent pas d’exprimer leur désarroi vis-à-vis de la décision ministérielle qu’ils jugent “d’incorrecte”. “Le programme est trop chargé et il est impossible de terminer notre révision avant le trois juin. On veut que les examens du baccalauréat soient programmés le 11 juin», ont affirmé les lycéens qui se sont déplacés hier à notre rédaction. Pour ce qui est de la date de l’arrêt des cours qui est fixée pour le 30 avril par le ministère de l’Education, les lycéens diront que “nous sommes d’accord à condition que la tutelle tiendra ses promesses concernant le seuil des cours», ont-ils noté. Précisant que les responsables doivent limiter les cours maintenant pour que les candidats puissent commencer leur révision. Les protestataires ont dénoncé avec fore le refus de la tutelle de dialoguer avec eux.
“La police nous laissent pas aller au ministère de l’Education pour parler avec les responsables», se sont indignés les lycéens. Ces derniers n’ont pas manqué de dénoncer également les conditions pénibles qui prévalent au sein leurs établissements. “Les enseignants nous donnent pas les cours correctement, car ils accélèrent d’une manière qui nous empêche de comprendre les leçons. Et en plus, il y a certains lycées qui affectent les enseignants stagiaires pour les classes terminales», ont-ils dit.
Samira Saïdj
