Le mouvement des lycéens, enclenché depuis lundi dernier, est loin de s’estomper. Les élèves des classes de terminale ne veulent plus rejoindre leurs classes dans les trois lycées de la ville de Draâ El Mizan.
C’est du technicum, que chaque jour, les élèves commencent à marcher vers la ville pour faire sortir les lycéens des établissements Ali Mellah et Saïd Hamdani. Non seulement ils font grève, mais ils obligent les autres élèves des autres niveaux à se joindre à eux.
“Ils nous ont, certes, expliqué ce qui est contenu dans la note ministérielle par rapport aux deux sujets au choix, au maintien de l’inexistence de la situation d’intégration, comme les années précédentes, mais nous voulons que les derniers cours soient arrêtés dès maintenant. Pourquoi attendre le 1er mai ? Actuellement, nos professeurs font vite. Ils nous dispensent des cours sans séances d’exercices. Trouvez-vous ça normal?», s’est interrogé un lycéen. Pour se faire entendre, les élèves se sont entendus pour organiser une marche, aujourd’hui, qui s’ébranlera du technicum en direction du centre-ville et ce, dans le but d’attirer l’attention de tous sur la légitimité de leurs revendications. D’ailleurs, les marcheurs s’attelaient à préparer les banderoles avec les mots d’ordre de leur mouvement de protestation. De l’autre côté nous avons appris qu’une délégation de la direction de l’éducation a rencontré avant-hier, les lycéens d’Aït Yahia Moussa qui avaient, de leur côté soulevé d’autres préoccupations concernant surtout l’état de délabrement de leur établissement et l’insécurité qui règne aux alentours. Ils avaient même bloqué la RN 25, durant la matinée d’avant-hier, pour se faire entendre.
On croit savoir que les discussions entre les représentants des élèves et les parties concernées ont abouti sur certains points et que les élèves ont accepté de mettre fin à leur mouvement.
Amar Ouramdane