Connu pour ses forêts denses, le village d’Ighil Ali, distant de 90 km de la ville de Béjaïa vit ses derniers jours un phénomène inhabituel en cette saison de cueillette des olives.
Les propriétaires de champs d’oliviers et autres jeunes chasseurs de la région témoignent de la présence d’une meute de chacals très dangereux dans les bois qui entourent leurs villages. A Ighil Ali comme à Takorabt, Moka et Azrou, les habitants ont subi la même atrocité : des chacals offensifs s’attaquant carrément aux agriculteurs à en dire une meute de chiens errants. Pas moins de dix personnes ont reçu de graves morsures. Les victimes se disent épatées par cette race de chacals. “Cette région est de tout temps, connue pour ses bois denses contenant différents animaux sauvages, mais ça sera la première fois où on est attaqué par des chacals», s’insurge un d’eux.
Suite à cela, une rumeur circule à travers toute la région des Ath Abbas faisant croire que cette race rare de chacals est “importée” puis s’est répandue au fond des bois de la région pour des raisons que ni les citoyens ni les autorités locales connaissent. Il est à signaler qu’à Tala Lbir, une petite bourgade relevant de la commune de Boudjellil, les habitants parlent également de hyènes, un animal encore plus féroce, jeté dans la nature. En attendant une solution de la part des pouvoirs publics, les habitants des différents villages juchés sur les monts des Ath Abbas n’ont qu’à faire preuve de plus de vigilance.
M. S.
