Divergence sur la participation du parti aux législatives

Partager

La salle de cinéma du chef-lieu de la daïra des Ouadhias a abrité depuis la matinée d’hier, une rencontre-débat des militants et sympathisants du Front des Forces Socialistes (FFS).

Une rencontre qui a réuni quatre sections locales de la daïra. En effet, dans le cadre du débat interne des instances organiques du parti, dont s’était engagé la direction du FFS, notamment pour préparer la convention nationale prévue pour le 12 février du mois prochain, une rencontre rehaussée par la présence du premier responsable fédéral au niveau de la wilaya, M. Bouaziz, s’est tenue, hier, en présence de plusieurs dizaines de militants locaux.

Ce dernier, qui a fait un petit discours d’ouverture dans lequel il a rappelé que cette rencontre rentre dans le cadre de la préparation de ladite convention nationale laquelle a été convoquée par le leader, Hocine Aït Ahmed, et aussi pour débattre dans la transparence sur la participation ou non aux législatives. L’orateur ajoute, dans le même sillage, que « la décision sera, cette fois, celle de la base militante ». Puis, c’est un membre de la commission « stratégie politique » qui a lu le document de préparation de la convention en étalant le parcours du parti depuis l’avènement du multipartisme et en se rappelant toutes les élections où la formation d’Ait Ahmed a participé ainsi que celles qu’elle a boycotté.

L’essentiel de ce qui a été présenté s’est concentré sur les arguments présentés par la commission concernant les avantages et les inconvénients de cette participation. A l’entame du débat, les divergences étaient apparentes chez les intervenants. Certains préfèrent le boycott car, pour eux, le plus vieux parti d’opposition en Algérie ne cautionne pas les manœuvres du pouvoir, encore moins ses réformes. Pour les autres, la participation aux élections est plus que nécessaire, car le FFS est le seul syndicat du peuple : « Nous avons déjà eu des leçons des scrutins passés où le FFS était victime de marginalisation du champs politique et médiatique », se demandant « à servira le boycott des législatives du mois de mai ».

Les responsables de la Fédération de Tizi-Ouzou ont noté les doléances et les tendances des militants, tout en promettant de les transmettre au Conseil national qui se réunira le 12 février prochain.

B. K.

Partager