Le torchon brûle de nouveau entre les adjoints de l’éducation nationale et le département de Boubekeur Benbouzid. En signe de protestation contre la non-prise en charge de leurs préoccupations, les adjoints de l’éducation ont décidé de renouer avec leur mouvement.
Il faut dire que la brouille s’installe de nouveau entre cette tranche des travailleurs et la tutelle. De ce fait, la coordination nationale des adjoints de l’éducation a décidé d’observer un rassemblement national devant le ministère de l’Education, dans la date sera arrêtée prochainement.
Ce mouvement de protestation a été décidé en marge du conseil national des adjoints de l’éducation, tenu le 28 janvier dernier au niveau du siège national du syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), en présence des représentants de 32 wilayas du pays.
Il a été décidé également à l’issue de ce conseil national, l’organisation de plusieurs rassemblements wilayals devant les directions de l’éducation au sud du pays, dans les prochains jours. « Les adjoints de l’éducation dénoncent avec force la fuite en avant du ministère de l’Education nationale vis-à-vis de nos revendications, et ce nonobstant ses promesses de prendre en charge nos préoccupations », lit-on dans le communiqué des adjoints de l’éducation.
Rappelons toutefois, que cette entité syndicale a rejeté la mouture du statut particulier des travailleurs de l’éducation proposée par la tutelle. Ce syndicat a exprimé sa déception à l’égard de ce statut qui, selon la même source, « ne favorise nullement l’épanouissement de ce corps en raison des tâches importantes qui lui sont dévolues dans les établissements scolaires ». La revendication principale des adjoints de l’éducation, d’après leur coordinateur, est « la révision du statut particulier de la corporation à travers la classification à la catégorie 10 au lieu de 7 actuellement ».
La coordination nationale des adjoints de l’éducation a tenu à réitérer son attachement à sa plate-forme de revendications dans laquelle figurent : « Le droit à la promotion au poste de conseiller à l’éducation, une réduction du volume horaire, actuellement de 36 heures par semaine, à 28 heures, l’ouverture de cycles de formation pour le recyclage ».
Outre les revendications citées plus haut, les adjoints de l’éducation réclament aussi : « L’application de la définition des tâches des adjoints, révisée le 25 novembre 2009 avec la tutelle où 25 amendements ont été proposés avec une commission mixte mais jamais appliqués sur le terrain ». La coordination en question a appelé l’ensemble des adjoints de l’éducation à adhérer en force à ce mouvement de protestation, « afin de faire valoir leurs revendications », ajoute le communiqué.
L. O. Challal