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Avant-première de Imettawen n wul à Mechtras

La maison de jeunes de Mechtras a abrité vendredi dernier la projection en avant-première du dernier film, un long métrage de 100 minutes intitulé Imettawen n wul (Les larmes du cœur), du réalisateur Mokrane Hammar. Produit par les associations culturelles Amezgun n Djerdjer d’Aït Bouaddou et Amusnaw de Tizi-Ouzou, le film est inspiré du roman «La symphonie pastorale», écrit en 1919 par André Gide. Le film de fiction dont le scénario est écrit par le réalisateur raconte l’histoire d’Azwaw, un jeune guitariste et de Tanina, sa confidente et néanmoins amie, aveugle de naissance. A ce titre, il ne peut s’empêcher de lui parler de l’amour qu’il éprouve pour sa copine Sabrina avec laquelle il souhaite passer le restant de sa vie, sans se rendre compte des sentiments cachés qu’éprouve pour lui Tanina. Un jour d’été un émigré demande la main de Sabrina. Le père de la jeune fille accepte et Azwaw se sentant trahi et abattu, décide de la suivre tout de même en France. Arrivé là-bas, Azwaw joue de la guitare près des bouches du métro avec l’espoir secret de la voir un jour les emprunter.

Ce jour arriva, sauf qu’il la vit toute heureuse…en compagnie de son mari. La déception, telle une gifle lui ouvrit les yeux, et il décida de regagner la pays et Tanina qu’il emmena voir un ophtalmologue. Le médecin leur explique qu’elle souffre d’une uvéite et que les chances de réussite d’une opération chirurgicale sont minimes. Azwaw qui comprit combien il l’aimait eut très peur qu’elle ne puisse jamais voir son visage. Pour connaître le dénouement heureux de l’histoire d’Azwaw et de Tanina, les cinéphiles auront l’occasion de visionner le film qui sera projeté dans plusieurs maisons de jeunes de la wilaya de Tizi-Ouzou, mais aussi au centre culturel Ali Zamoum de Bouira (3 mars) et au théâtre régional de Béjaïa (21 avril). Il est utile de rappeler que Mokrane Hammar a à son actif nombre de longs métrages dont Ddigh d yir arfiq (La mauvaise

compagnie), Taldunt deg yiman (Une balle dans l’âme), Yir avrid (Le retour de la peste), Asfel 1et Asfel 2 (Le bouc émissaire 1 et 2), ceci sans oublier Le Rebelle, en hommage à Matoub Lounès.

Saliha Laouari

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