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L’Algérie n’écarte pas le risque d’épidémie

Devant le risque de pandémie de grippe qui résulterait d’une recombinaison entre le virus de grippe aviaire et celui de la grippe humaine, l’OMC a demandé aux Etats d’établir des plans préparatoires selon leurs propres capacités, à réagir face à une urgence d’une telle ampleur. L’Algérie, à l’instar d’un grand nombre de pays, se prépare activement à cette menace. Ce plan prend en compte deux phases de la pandémie, à savoir la phase pré-pandémie et pandémie, qui ont été déclarées au cours de la journée d’étude sur la grippe aviaire organisée au ministère de la santé.L’objectif de ce plan vise à éviter l’introduction de grippe aviaire, dans notre territoire, éviter également si la pandémie éclate, l’introduction de la grippe due à l’apparition d’une nouvelle souche virale et contenir et maîtriser l’épidémie de manière à en limiter l’impact sur la population. Les différents aspects couverts par ce plan consistent en la surveillance virologique, surveillance clinique et épidémiologique, vaccination antigrippale, constitution du stock stratégique en antiviraux.Selon Amar Tou, « actuellement, aucun vaccin contre influenza A (H5N1) n’est disponible, mais un nouveau vaccin est en cours de développement » avant d’ajouté que « nous allons vers la vaccination contre la grippe de 10 % de personne fragiles, c’est-à-dire les personnes âgées de plus de 65 ans d’ici la fin 2005, pour arriver en 2009 a vacciner 75 % de personnes. Cette opération va commencer a partir de la mi- novembre » en ajoutant: « suite aux recommandations de l’OMS, l’Algérie sera doté prochainement d’un stock d’antiviraux ».En effet, les médicaments antiviraux, dont certains peuvent servir à la fois à la prévention et au traitement, sont efficaces contre les souches grippales chez les adultes et l’enfant en bonne santé, mais ils ont leurs limites. D’autre part, l’accès au vaccin ainsi qu’aux antiviraux, reste un problème majeur en raison de la capacité de fabrication limitée et en raison du coût élevé, dans ce cadre le ministre a déclaré que « la vaccination pour réduire les risque de complication de la grippe notamment pour les groupes à risque, permet de réduire les possibilités de recombinaison entre le virus de la grippe humaine et celui de la grippe aviaire, tandis, que les antiviraux seront utilisés en attendant la fabrication du vaccin contre cette grippe, parceque les antiviraux restent néanmoins la seule arme dont nous disposons actuellement ».Selon le docteur Bouguedour « chaque année un taux de 220 millions de doses de vaccin seront préparées dans le monde pour pouvoir prévenir cette épidémie, ainsi près de 23 pays ont déjà commandé un stock d’antiviraux ».

B.Nawel

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