Plusieurs établissements scolaires que dénombre la daïra de Tazmalt sont en grève illimitée depuis des jours
Les formes de contestation diffèrent, mais les causes se rejoignent entre les différents lycées et collèges de la région.
Au lycée Mohammed Boudiaf de la ville de Tazmalt, il était question de la surcharge des programmes annuels que les élèves de terminale avaient portée à la rue. La date jugée prématurée de la tenue des examens du baccalauréat en est aussi une cause qui avait poussé les futurs bacheliers à crier haut et fort leur désarroi en séchant les cours pendant toute une semaine.
Juste après, la contestation avait repris de plus bel au niveau du lycée El Foudhala de la même ville où les travailleurs affiliés au corps de l’éducation cessent leurs services en guise de contestation pour une meilleure prise en charge de l’Etat. Les lycéens se retrouvant alors sans restauration désertent, de leur part, les bancs de l’établissement. Etant en leur quatrième semaine de grève, les lycéens d’El Foudhala ne comptent pas geler leur action jusqu’à la reprise des travailleurs du corps de l’éducation.
D’après les informations recueillies auprès d’un travailleur en grève au lycée El Foudhala de Tazmalt, la grève des travailleurs du corps de l’éducation prendrait fin ce jeudi. Donc, les lycéens reprendraient probablement les cours à partir du lundi prochain.
Les établissements scolaires de la commune de Boudjellil ne sont pas épargnés par ces mouvements de protestation.
Le CEM Allilat Bachir avait vécu des perturbations identiques à celles qu’ont connues les établissements de Tazmalt. Les collégiens de Boudjellil n’ont eu droit qu’à une demie journée de cours tout au long de la semaine qu’a duré la grève des opérateurs privés.
Les lycéens du chef-lieu communal de Boudjellil, quant à eux, continuent de protester d’une manière quas quotidienne, l’amélioration des plats servis dans leur cantine. “Notre lycée n’est pas doté d’un cuisinier qualifié c’est pour cela que la qualité du manger est souvent critiquable, en plus du manque d’hygiène», s’insurge un jeune en première année secondaire.
Il est à signaler que le lycée Debbih Cherif d’Akbou vit également sous le rythme de grèves récurrentes, tantôt de la part des lycéens et tantôt des travailleurs du corps de l’éducation. Quoi que la stabilité est à remarquer chez le corps des enseignants depuis le début de l’année scolaire ; c’est le secteur de l’éducation à travers toute la région qui est en crise.
M. S.