Après plus d’une année de son entrée en activité, le bloc opératoire souffre toujours d’un manque flagrant en matériel adéquat mais surtout, en personnel spécialisé. En effet, selon M. Alliche Abdelmadjid, directeur de cet établissement public, l’urgence, actuellement, est le lancement d’un deuxième bloc opératoire au niveau des urgences qui sont partiellement équipées, pour le moment, avant qu’il nous précise : “On attend toujours l’acquisition du matériel restant qui nous permettra de mettre en service ce bloc d’une importance capitale. Figurez-vous que la semaine passée on a reçu aux urgences, deux blessés graves, qui nécessitaient tous les deux une intervention chirurgicale immédiate. Comme on ne dispose que d’une salle opératoire, il a fallu une concertation entre nos deux chirurgiens (généraliste et orthopédiste) pour évaluer la gravité de chaque blessé et décider ensuite qui passera le premier. L’un d’eux d’ailleurs souffrait d’une fracture ouverte. Sur le plan personnel, on attend encore l’arrivée d’une réanimatrice, d’un médecin anesthésiste et d’un gynécologue.” Notons que ce sont les auxiliaires médicaux qui exécutent, pour le moment, les anesthésistes et qui assurent le travail de réanimation, sans bien sûr dresser de diagnostics. Néanmoins, les malades chroniques (diabétiques, hypertensions et cardiaques) sont transférés à Akbou ou Bouira sur avis du médecin anesthésiste afin de s’assurer qu’ils sont vraiment opérables.Sur le plan accueil, l’hôpital dispose actuellement de 60 lits d’hospitalisation et 20 autres places sont envisagées. C’est un nombre qui demeure bien sûr insuffisant pour une daïra comme M’chedallah, traversée par trois routes nationales, et bientôt par l’autoroute est-ouest. Ll’ouverture d’un autre bloc opératoire en traumatologie s’impose.Enfin, signalons que les travaux d’aménagement lancés au sein de la polyclinique, une annexe de l’ancien hôpital, construite durant les années 80, vont bon train. Ceux-ci visent, entre autres, à faciliter l’accès des patients, les urgences en particulier, à la salle opératoire, en traumatologie, au service radiologie, au laboratoire d’analyses et à la salle des consultations pour les urgences.
Farid A.
