Les prix des viandes, blanches et rouges, viennent d’enregistrer une nouvelle flambée, cette semaine au niveau des marchés de Bir Ghbalou, à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Bouira.
Une tournée dans le marché et à travers les boucheries du chef-lieu de la daïra permet de constater cette fièvre des prix, à la veille du Mawlid Ennabaoui. Les citoyens se contentent de regarder de leurs yeux cette viande étalée à des prix hors de portée pour leurs bourses, «désormais, je ne peux plus me permettre d’acheter un kilo de viande, je suis vraiment étonné de cette brusque flambée ! Même le poulet vivant est devenu un luxe», nous dira Mohammed, un père de famille.
Ainsi, le prix du poulet a atteint les 300 DA le kilogramme, soit une augmentation de 100 DA en quelques semaines à peine, le kilo de viande de bœuf est cédé lui, à 1000 DA, le mouton s’affiche, quant à lui, entre 1200 DA et 1350 DA le kilo, soit une hausse de 350 DA.
Interrogé sur la question, un boucher de la région nous fait savoir que cette hausse est liée à l’augmentation des prix du bétail sur pied, mais aussi aux mauvaises conditions climatiques, « l’aliment de bétail, pour les bœufs d’abatages, est vendu à 4000 DA le quintal et celui des volailles est cédé à 3000 DA le quintal sur le marché local », nous dira notre interlocuteur.
Oussama K.