La vague de froid exceptionnelle accompagnée par d’importantes chutes de neige qui s’est abattue sur l’ensemble du pays, outre les problèmes de blocage des voies de circulation routière et d’approvisionnement en gaz butane et autres produits alimentaires qu’elle a véhiculés, a contraint les établissements scolaires à la fermeture et ce, du 5 au 9 février, soit durant 5 jours. A Saharidj, les établissements scolaires, tous paliers confondus, ont gardé portes closes durant les cinq jours qu’a duré la neige, car les conditions normales de scolarité ne s’y prêtaient pas avec les routes coupées qui ont empêché élèves et enseignants de rejoindre leurs classes, avec le froid glacial et les risques de chutes et d’accident pour les élèves du primaire, dont les jeux avec la neige ne sont pas exempts de dangers. Une aubaine pour les élèves qui n’en demandaient pas tant, ces vacances non prévues dans le calendrier officiel Ministère de l’éducation nationale, doivent bien peser dans le déroulement du programme scolaire, notamment des classes d’examen, le BEM et le Baccalauréat dont les dates sont déjà fixées. Les élèves ainsi que leurs parents ne cachent pas leur appréhension car «si 5 jours de retard peuvent bien être rattrapés par un dispositif d’aménagement horaire et de mobilisation du corps enseignant, ce ne serait pas du tout le cas si la perturbation venait à se prolonger», nous confie un parent dont le fils passe son bac en juin prochain. «Nous pouvons suppléer aux carences matérielles qui vont s’estomper avec le retour du soleil, mais que l’avenir de nos enfants ne soit pas compromis par des raisons climatiques», nous dit notre interlocuteur qui nous donne l’impression de vouloir être rassuré par les autorités en charge du secteur, qui doivent avoir dans leur manche plus d’une carte pour faire face à tous les imprévus.
Mohand Meghellet