Il existe des édifices publics telle l’école primaire Soulafa où il est urgent d’intervenir avant que les eaux pluviales ne provoquent de gros dégâts. Ce sont les eaux qui atterrissent du coté du portail d’entrée qui inquiètent les parents d’élèves, car le nécessaire d’évacuation dont est doté la rue est mal entretenu. Lorsque les trois regards ouverts sur la rue, comprenant l’école primaire Soulafa et conduisant vers les cités Meghraoui et du 20 août, ne sont pas bien nettoyés, les pluies abondantes pénètrent avec force dans l’établissement. Des volumes inimaginables s’infiltrent à l’intérieur et occupent un moment la cour puis débordent vers les salles de classes, nous affirme un enseignant retraité. Les parents d’élèves qui ont vu ce spectacle déclarent avoir peur pour leurs progénitures et font même usage de leurs mobiles pour appeler les éléments de la protection civile. « Les pompiers sont déjà intervenus et ont pu constater cet état de fait », dira notre interlocuteur. A chaque fois qu’ils sont venus pour dégager les eaux pluviales et déboucher les regards obstrués, les pompiers évacuaient les salles de classes en libérant les enfants. Lorsque ces épisodes fréquents surviennent, les élèves sont perturbés, les enseignants ne savent plus où donner de la tête et plusieurs séances sont tout bonnement reportées.
A. Chérif