Nous avons accosté lors de la réception au profit de la section volley-bal du MBBl, M. Djaafar Yefsah, secrétaire général du MJS, pour lui poser certaines questions sur la situation du sport et des l’infrastructure dans la wilaya de Béjaïa.
La Dépêche de Kabylie : Quel commentaire faites-vous sur la réception d’aujourd’hui ?
Djaafar Yefsah : Les autorités locales sont à remercier pour ce geste extraordinaire envers le MBB qui a tant donné et alimenté l’élite nationale par plusieurs athlètes et encadreurs qui méritent ces encouragements. Je m’associe dans cet effort collectif pour souhaiter la réussite à cette équipe, au nom du ministre de la jeunesse et des sports, mais aussi, pour rendre hommage à tous ceux qui ont apporté un plus à la wilaya dans le cadre du développement du sport en général, et du volley-ball en particulier.
Peut-on connaître les raisons de votre présence à Béjaïa ?
Ma présence ici s’inscrit dans le cadre d’un séminaire qui a regroupé 24 chefs de service de la jeunesse et des sports, représentants 10 wilayas autour de la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance et, surtout, pour la relance des jeux sportifs nationaux en tant que moyen d’éducation et d’incitation à la pratique, et pour la relance des pôles de développement et de la création des pôles d’excellence pour permettre au mouvement sportif national de se ressourcer de manière systématique et de préparer, par là la relève. Ces festivités seront organisées de la base au sommet, en passant par la phase communale, daïra, wilaya, régionale et nationale, et où on aura 8 régions, 7 du pays en plus des jeunes algériens résidants à l’étranger. C’est aussi pour alimenter de manière méthodique et organisée les classes sport étude, les sélections, les écoles régionales et nationales sportives, dont le prolongement, bien sûr, est d’alimenter les équipes nationales de manière systématique.
Un mot sur la nouvelle salle d’Awzellaguen ?
C’est une bonne salle pour la région, mais j’ai remarqué quelques imperfections qui ont été enregistrées dans l’étude. Une enveloppe d’un milliard a été dégagée par le ministère pour y remédier, mais c’est une salle homologable qui peut faire les beaux jours de la wilaya. J’aurais aimé mieux, qu’avec l’espace qu’il y a, car il ne faut pas se référer au présent, mais il faut voir demain, quand le handball, le volley-ball et les autres disciplines seront professionnels, on va leur demander de mobiliser des moyens, mais je ne pense pas qu’on peut mobiliser les moyens avec une salle de 500 places.
Quel est votre avis sur la situation des infrastructures au niveau de notre wilaya ?
Je ne peux pas faire un bilan exhaustif sur l’infrastructure, car je ne suis pas là pour ça, mais plutôt pour une mission dans le cadre de la relance des jeux nationaux, le DJS est mieux placé que moi, mais de manière générale, Bejaia mérite un effort supplémentaire, notamment envers les disciplines qui donnent des résultats, comme le volley-ball, la boxe, l’athlétisme. Mais il y a aussi des acquis, à l’image du complexe d’athlétisme de Souk El Tenine. Il faut valoriser ce qui existe déjà l’améliorer et l’utiliser à plein temps de manière optimale, il y a un programme sectoriel du quinquennat très riche et Bejaia va en bénéficier, elle va avoir une nouvelle salle, une piscine… Deux milliards ont été débloqués par le ministère pour refaire la clôture du stade OPOW, 3 milliards pour la piscine. L’état est entrain de fournir un effort considérable concernant le sport et la jeunesse avec un grand programme qui s’étalera jusqu’à 2025 et Béjaïa aura sa part.
Un message pour le MBB qui représentera l’Algérie au Liban ?
Maintenant, ce n’est plus le MBB, car les joueurs ne sont pas partis au nom de Béjaïa, mais plutôt au nom de l’Algérie, et comme tout algérien, je leur souhaite de la réussite et je suis sûr qu’ils feront tout pour honorer les couleurs nationales et apporter un plus à l’effort de redressement collectif. Ils se sont classés 3e lors de la dernière participation et ils ont les moyens d’aller encore plus loin et, pourquoi pas, revenir avec le trophée, ou à défaut, terminer sur le podium.
Entretien réalisé par Zahir Hamour