Les demandes qu’exigent aujourd’hui les étudiants dans leurs environnements d’étude ont quelque peu changé au fil des ans. Les étudiants exigent que leurs bibliothèques universitaires soient à jour concernant la documentation, surtout pour les ouvrages traitant de technologies et de sciences. Les étudiants en droit réclament, eux, une bibliothèque plus spacieuse, estimant que l’actuelle n’est pas en mesure d’accueillir le flux important des étudiants. En effet, cette situation pousse bon nombre d’étudiants à aller à la bibliothèque de l’institut des sciences, cherchant le calme qu’offre cette salle de lecture. «Je préfère préparer mes cours dans la bibliothèque (ST) même si je dois prendre la peine de m’y déplacer à chaque fois », avoue une étudiante en droit. Ainsi, les « juristes » squattent la bibliothèque des sciences pendant la période des examens, ce qui cause bien des désagréments aux étudiants de cet institut. A ce propos, un étudiant en sciences techniques lancera d’un ton agacé : « Je veux trouver une place ! D’ailleurs, les agents doivent vérifier les cartes d’étudiant, après tout, c’est leur travail…. ». Autre inconvénient, les étudiants en psychologie éprouvent les pires difficultés à trouver les ouvrages et références dans de brefs délais. Sur un autre volet, les étudiants en Master 2 psychologie se sentent oubliés par leur département et bon nombre d’entre eux ont un problème de promoteurs au mois de février, et ainsi, aucun étudiant n’a de thème pour son mémoire, et ne peut, par conséquent, entamer sa préparation dans les meilleures conditions. A ce sujet, une étudiante en psychologie n’a pas caché ses craintes et son appréhension face à cette situation qu’elle a qualifié de lamentable. « La situation est devenue insupportable, on est au mois de février et rien de nouveau concernant le thème de recherche, de même que je n’ai toujours pas de promoteur. Je me sens perdue », dira cette étudiante avec beaucoup de stress, en espérant, tout de même que cette situation soit réglée incessamment.
N. B.