Le parti du Front des Forces Socialistes (FFS), qui a tenu, hier à Alger, sa Convention Nationale, ne s’est pas encore prononcé sur sa participation ou non aux élections législatives du 10 mai prochain.
Selon le premier secrétaire du FFS, la décision de participer ou non aux futures législatives n’est pas encore arrêtée. « La décision n’est pas encore arrêtée. Nous aurons à le faire bientôt », a affirmé Ali Lsakri, à l’ouverture des travaux de la Convention Nationale du FFS. Une déclaration qui a surpris plus d’un, surtout que les militants du FFS attendaient avec impatience la décision finale de leur parti concernant cette échéance. D’ailleurs, tout le monde se rappelle que le but de cette convention, tenue hier à Alger après avoir été reportée d’une semaine suite aux dernières intempéries qui ont touché le pays, était justement de trancher définitivement sur la position du parti par rapport aux élections législatives du 10 mai prochain. Selon certaines sources, le parti n’a pas encore tranché pour la simple raison que deux tendances se dégagent au sein de la direction et de la base du parti. La première a opté pour la participation et la seconde pour le boycott, comme cela était le cas lors des législatives de 2007, boycottées finalement par le parti de Hocine Ait Ahmed. Tout porte à croire, d’ailleurs, que c’est ce dernier qui aura à trancher, comme ce fut le cas à chaque échéance électorale. Pour rappel, le FFS avait lancé depuis janvier dernier, un débat au niveau de l’ensemble des wilaya du pays sur les prochaines échéances électorales, auquel ont pris part des militants et sympathisants du parti, ainsi que des personnalités nationales et des représentants de syndicats autonomes et de la société civile. Un débat auquel avait appelé le président du FFS, Hocine Ait Ahmed, juste après l’installation du nouveau premier secrétaire Ali Laskri en remplacement de Karim Tabou.
A. C.