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Les prix des fruits et légumes flambent toujours

Avant-hier jeudi, au marché hebdomadaire de Souk El Ténine, alors que des tas de neige sont toujours visibles et que certains marchands n’ont pas hésité à installer leurs étals sur ces icebergs, on constate que le feu prend allégrement une place dessus. Les prix flambent comme jamais auparavant. Pourtant, la marchandise ne manque pas. Dda Aissa, un sexagénaire déplorera : «Au lieu de pratiquer des prix raisonnables, en vue de permettre aux ménages de souffler et de reprendre des forces après cette tempête neigeuse éprouvante et qui a aussi érodé les bourses, les commerçants préfèrent mettre à genou les consommateurs et ainsi les achever. Ils allument le feu sur la neige, c’est scandaleux et honteux. Faites un tour pour découvrir l’ampleur de la cherté». Nous avons pris conseil. Nous aimerions bien dire le contraire mais la réalité est là. Les prix flambent excessivement. A commencer par la pomme de terre qui a atteint encore le prix astronomique de 65DA le kilo. Les fèves vertes, les choux fleurs et la laitue sont proposés respectivement à 80, 75 et 85DA. La tomate quant à elle est vendue à 60DA. Pour les piments, c’est du 145DA le kilo. Seules les carottes et les navets demeurent accessibles dans une certaine mesure puisque leur prix ne dépasse pas 50 DA. Concernant les fruits, ce n’est pas permis de toucher au risque de se faire brûler. Les oranges de moyenne qualité ne sont accessibles qu’à hauteur de 100 DA. Les pommes et les bananes sont cédées respectivement à 200 et 145DA. C’est comprendre que les prix sont exagérés. La seule explication demeure la fameuse spéculation chère à nos marchands véreux et assoiffés de gain facile et rapide, quitte à affamer des familles entières. Les services concernés sont appelés à intervenir pour éteindre ce feu qui consume les consommateurs à grande allure. Signalons enfin que le lait en sachet et le pain sont disponibles après une éclipse qui a duré prés de deux semaines, le temps de la tempête neigeuse. Pour ce qui est du gaz butane, la crise n’est pas prête de s’estomper. Les interminables chaînes devant les dépôts de vente sont toujours d’actualité dans la localité.

Hocine T.

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