Les travaux pour bientôt

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Les travaux de revêtement de la RN30 vers Tiniri et Igrane Guili ne sauront tarder, selon les élus de Mechtras. Cet axe de 1,8 Kms est, faut-il le rappeler, dans un état de dégradation avancé surtout après les travaux de raccordement au gaz naturel. Un axe truffé de nids de poule, de crevasses et de flaque d’eau notamment après la tempête de neige. Ce qui a fini par rendre la circulation très difficile et qui malmène les riverains. Un d’entre eux n’hésitera pas à déclarer : «Ce tronçon nous hante. En hiver, comme c’est le cas ces jours-ci, c’est la gadoue. En été c’est la poussière qui nous complique la vie. Les responsables concernés sont appelés à intervenir en vue de bitumer ce chemin». Pour en savoir ce qu’en pensent les autorités communales de Mechtras nous avons questionné le maire qui répondra : «Il est vrai que ce tronçon est impraticable depuis déjà de nombreux mois. Les usagers et les riverains en souffrent et nous en sommes conscients. C’est pourquoi nous avons prélevé 8 millions de dinars sur le programme communal du développement complémentaire de 2011 pour le revêtir en béton bitumineux. L’entreprise est retenue et l’ordre de service lui est délivré. Je peux vous dire que s’il n y avait pas cette tempête neigeuse, on ne parlera plus de ce sujet. Les travaux commenceront très bientôt». Rappelons aussi que la moitié de cet axe allant du rond point (Tabarakt) jusqu’à la limite est de la ville de Mechtras et les axes allant vers les lotissements sont déjà revêtus en BB. Concernant la ville voisine de Boghni, le constat est simplement catastrophique. Les chemins sont dans un état de dégradation avancé. Pour prendre le pouls, il n’y a qu’à essayer de rentrer à Boghni par l’est. C’est incroyable, le laxisme et l’attentisme du secteur et des responsables concernés. La route est dans tous ses états et il très difficile de s’aventurer sans le risque de malmener son véhicule. Des trous profonds parsèment la chaussée. Les automobilistes qui avaient pour habitude d’éviter les trous optent maintenant pour les moins profonds. Un citoyen rencontré sur les lieux tonnera tel un volcan : «Ce n’est pas seulement les routes qui sont défoncées mais regarder ce qu’est devenue la ville de Boghni. Une ville poubelle. Les trottoirs sont détériorés, l’éclairage public insuffisant, les espaces verts et de détente sont inexistants et les ordures envahissent la ville»

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Hocine T.

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