L’école primaire Merzouk dans un piteux état

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Les salles de classes de l’école primaire Merzouk Mohend Saïd, sise dans l’ancien village Tadart, sont mal éclairées, ce qui diminue les capacités visuelles des élèves, qui trouvent des difficultés pour suivre les cours, et même des enseignants, qui se retrouvent déstabilisée dans leurs tâches. De plus, plusieurs fenêtres sont brisées et les classes, avec leurs occupants, sont soumises au froid glacial en cette période hivernale. Conjugué à cela, le manque de chauffage, du fait que cette école utilise des appareils qui fonctionnent au gasoil. «Nous travaillons dans des conditions difficile, il y a vraiment plusieurs carences dans cet établissement, des fenêtres cassées, des salles d’enseignement pas bien éclairées et nos élèves se réunissent autour des poêles pour qu’ils puissent se chauffer…», annonce El Hadi, un enseignant de cette école. Par ailleurs, et voulant nous entretenir sur ces défaillances avec le directeur de l’établissement, ce dernier refusera de nous recevoir et nous demandera même de quitter les lieux. « Vous pouvez vous en aller, je n’ai rien à dire ! Si vous voulez des informations, il faut avoir une autorisation de l’académie », dira le directeur. Il s’en prendra également, sans ambages, à l’enseignant nous ayant fait part des quelques défaillances de cette école. Le bien être des élèves ne passent pas forcément par la communication, semble-t-il.

Yassine Merzouk

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