Pas pour tout le monde !

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La reprise des cours, après les vacances imposées par la tempête de neige qu’a connu la wilaya de Tizi-Ouzou, a eu lieu hier. La plupart des élèves étaient au rendez-vous, alors que certains établissements n’ont pu rouvrir leurs portes.

Par ailleurs, ceci n’a pas empêché la persistance de cet arrêt des cours contraignant pour certains élèves. Ainsi, le retard, qui est déjà flagrant suite à ces vacances auxquelles ont été contraints les élèves, est en phase de se prolonger. Notamment pour certaines écoles des régions hautement perchées ayant été sujettes à des chutes de neige beaucoup plus importantes. Ainsi, hier à Tizi-Ouzou, certains établissements n’ont pas pu rouvrir leurs portes aux élèves. Même avec l’appel de la direction de l’éducation à un volontariat, samedi dernier, pour des opérations de déneigement, les espaces et les axes demeuraient inaccessibles. Selon la direction de l’éducation, ils sont au nombre de quatre lycées à ne pas être au rendez-vous de la reprise qui a eu lieu hier. Il s’agit, notamment, des établissements des localités d’Iferhounène, d’Aïn El Hammam et de Larbaâ Nath Irathen. Aït Abdelmoumene a connu la même situation. Mais d’après des échos parvenus ça et là au cours de la journée, le nombre d’écoles serait beaucoup plus important. Du coté Nord-Est de la wilaya aussi, le même constat a été observé. C’est le cas pour certains villages de la commune de Mekla, où plusieurs élèves ont été priés de rentrer chez eux faute d’accessibilité aux classes. A cause de l’état des cours de récréation submergé par la neige. Mais aussi du verglas qui y sévit en début de matinée. Les responsables au niveau de ces écoles ont préféré reporter la reprise des cours afin d’éviter d’éventuels accidents, étant donné que la sécurité des élèves prime avant tout. A signaler aussi, que plusieurs établissements ont subi des dégâts suite aux intempéries. Pour les plus touchés d’entre eux, un transfert des élèves est prévu vers les écoles de proximité. On parle d’un lycée complètement effondré au village Igoussim, à Illoula, du CEM de Boudjima ainsi que d’une vingtaine d’écoles à travers les communes les plus touchées par les chutes de neige. D’autre part, l’inquiétude commence à se faire sentir, notamment, du coté des parents qui cachent mal leurs craintes de voir leur progéniture payer ce retard de leurs résultats en fin d’années scolaire, surtout pour ceux qui sont en classes d’examen. Ces derniers constituent une réelle préoccupation. Surtout avec la proximité des examens du deuxième trimestre. L’idée de dispenser des cours de rattrapages les samedi et mardi après-midi, même en étant la bienvenue, demeure insuffisante. Ainsi, selon certains professeurs interrogés à cet effet, « un retard de quinze jours ne pourrait être rattrapé en moins de quatre week-end. Il faut, en plus de cela, penser à une autre solution ». Ils suggèrent notamment la revue de l’emploi du temps des examens du deuxième trimestre. « Il faut que les examen soient un peu décalés. Ceci, non seulement pour permettre de rattraper le retard, mais aussi, pour donner le temps aux élèves de se préparer aux épreuves », dira un enseignant. La balle est, de ce fait, dans le camp de la direction de l’éducation qui devra trancher dans ce sens.

T. Ch.

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