Comme à l’accoutumée, une panoplie d’activités est à l’affiche pour marquer cette journée historique.
En effet, l’organisation nationale des enfants de Chouhada (ONEC) et le bureau communal d’Akbou en partenariat avec l’APC, ont élaboré un programme riche entre activités culturelles, sportives et inaugurales pour célébrer ce rendez-vous. Un bon nombre d’invités à l’instar de chef de cabinet de la wilaya de Béjaïa, le président de l’0NM au niveau de la wilaya, celui de la DJS et le chef de daïra d’Akbou ainsi que des présidents des APC et des membres de la famille révolutionnaire ont fait le déplacement jusqu’à Akbou pour assister aux festivités commémoratives de cette date historique. Des manifestations qui se sont déroulées depuis quasiment une semaine, soit de mardi jusqu’à samedi 18 février. D’ailleurs, hier dans la matinée, on a assisté au dépôt d’une gerbe de fleurs au cimetière des martyrs, sis à Guendouza, suivi d’un recueillement. Dans la soirée, la salle de cinéma a abrité une conférence-débat, animée par Mme Ighil Lahriz Luisette, ancienne combattante de l’ALN. Plusieurs films révolutionnaires ont été projetés durant trois jours, notamment celui des indigènes qui était, signalons-le, la première découverte pour quelques-uns. L’événement majeur est celui de dépôt de la première pierre du cimetière des martyrs d’Ath Sellam dans la commune d’Ighram et l’inauguration d’une plaque commémorative au stade des martyrs à Akbou. Le sport était également au rendez- vous, avec l’organisation d’un semi-marathon et une exhibition de karaté à la place colonel Amirouche. A la fin, un déjeuné est organisé pour l’honneur des hôtes d’Akbou, au restaurant affilié à l’usine Ramdy, suivi d’une cérémonie de remise des prix et des cadeaux aux gagnants des différentes épreuves sportives et culturelles. A la clôture, une pièce théâtrale est présentée à la salle de cinéma.
Seddouk fait l’impasse
Pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie indépendante, les festivités marquant la lutte de libération nationale n’ont pas été célébrées dans la commune de Seddouk. En effet, la journée du Chahid célébrée le 18 février de chaque année n’a pas eu lieu à Seddouk. Pourtant, tous les ingrédients étaient réunis. La déception se lisait sur les visages des fils de Chahid venus en masse. Les policiers ont investi la place de la mairie tôt le matin pour assurer l’ordre, des citoyens aussi étaient de la partie. Mais tout ce beau monde ne savait pas pourquoi il n’y avait pas de sono pour distiller des chants patriotiques, de gerbe de fleurs à déposer au carré des martyrs, ni de levée du drapeau national comme de coutume en de pareilles circonstances.
Menad Chalal /L. Beddar