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Des glissements de terrain menaçants sur le CW127

Les dernières intempéries ont causé des éboulements et des glissements de terrain au niveau du chemin de wilaya 127 reliant la commune d’Aomar à Aïn Bessam en passant par les communes de Djebahia, d’El-Mokrani via Ben-Haroun.

Ces glissements de terrain se situent essentiellement sur le tronçon Aomar-Djebahia. Les cantonniers déblaient les canalisations de drainage des eaux de pluie, cependant les amas de boue se déversent et bloquent la coulée des eaux. Munis de pelles, de pioches et de brouettes, ces ouvriers chargés de l’entretien des routes font d’innombrables efforts pour accomplir leur tâche. Pour parer à l’aggravation de la situation et à la dégradation de la route, les responsables des travaux publics doivent prévoir un mur de soutènement en gabion pour arrêter l’affaissement de la chaussée et les glissements de terrain. Soulignons que l’endroit touché par ces intempéries est classé terrain accidenté. Malgré la plantation des oliviers, le terrain enregistre des glissements à chaque période hivernale. Il y a lieu de signaler aussi que la chaussée est dégradée par endroits malgré sa prise en charge en procédant à sa réfection par le bitume. Par ailleurs, la voie d’accès à la ville de Djebahia et qui forme un tronçon du même chemin de wilaya, est en nette dégradation sur un parcours avoisinant les mille mètres linéaires. Les automobilistes font du slalom pour éviter les crevasses et les nids de poule qui jonchent la chaussée. Un glissement de terrain n’a pas épargné le talus de la RN25 au niveau du lieudit «L’eucalyptus», à Aomar centre. Là aussi, malgré un entretien au quotidien mené par les ouvriers des ponts et chaussées, la boue se tasse aux abords de la chaussée. En outre, à Aomar gare, un énorme éboulement s’est produit à la limite de la cité Bouri Kaci et menace l’écroulement de certaines habitations. Ce glissement de terrain s’étale sur des dizaines de mètres à la ronde. La route qui mène à la gare ferroviaire d’Aomar est fermée à la circulation routière et piétonnière.

Le tas de boue est bloqué par un mur de clôture d’une habitation abritant une famille composée de six membres.

Pour éviter ce danger permanent et épargner la vie des citoyens qui occupent des maisons menacées d’effondrement, les autorités locales devront prendre des mesures urgentes et utiles.

A. B.

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