«On doit revoir les critères des subventions»

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Lors de la coupe d’Algérie de boxe des juniors, que la ville de Béjaïa a accueillie le week-end passé nous avons rencontré

l’entraîneur de la JS Timezrit, Ghani Kenzi, qui nous parle des probants résultats réalisés par son club lors de ladite joute.

La dépêche de Kabylie : Quel commentaire faites-vous des résultats obtenus aujourd’hui par vos boxeurs ?

Ghani Kenzi : Je suis hyper content malgré qu’on aspire à mieux. On a participé avec 6 boxeurs avec lesquels on a récolté une médaille d’or et 5 médailles de bronze, malgré les coulisses d’arbitrage. Dommage pour nous car nous ne disposons pas de membres fédéraux béjaouis. On n’a que le président de ligue de Béjaïa, qui fait de son mieux dans l’intérêt de la discipline, alors que la majorité des membres fédéraux se préparent à un autre mandat sur le dos des boxeurs. Actuellement, ils sont en train de réactiver la boxe blidéenne en favorisant les athlètes de leur ligue, car tout simplement le premier responsable de l’arbitrage est blidéen. On nous a privés aujourd’hui d’au moins deux médailles, avec 3 athlètes internationaux on n’a récolté qu’une seule en or. Dommage pour la discipline qui n’avancera jamais avec un arbitrage aussi scandaleux que celui-là. Je dois vous signaler aussi qu’on a décroché 1 médaille d’or, 2 d’argent et une en bronze lors de la coupe d’Algérie des seniors qui s’est déroulée y a de cela deux semaines à Alger, on s’est classé par équipe à la troisième place, derrière l’EN militaire et le GSP, donc on est devenus des concurrents directs de ces clubs avec des moyens dérisoires comparativement à eux, on a la volonté et la pâte, entourées d’un bon staff technique et une bonne direction.

Qu’en est-il de vos internationaux ?

Nous avons deux boxeurs actuellement en équipe nationale juniors qui participeront au stage de préparation à Rome en Italie, pour préparer le championnat d’Afrique qui aura lieu au mois de mars à Sétif ainsi que nos deux cadets, qui se préparent pour le championnat d’Algérie cadets qui aura lieu au mois de mars.

Peut-on connaître la situation du club financièrement parlant ?

Concernant les moyens de la JST, nous dénonçons toujours la manière dont on octroie les subventions au niveau de l’APW et de la commission mixte de la wilaya. Logiquement, on doit prendre en considération les richesses de certaines communes, comparativement aux autres. Si un club de la commune de Béjaïa est lésé lors des subventions de l’APW, l’APC peut rectifier le tir, car elle possède les moyens comparativement à la commune de Timezrit, qui souffre du manque de moyens. D’autant plus que nous sommes en train maintenant de concurrencer les ténors de l’échiquier de la boxe nationale ; nous avons une quinzaine de compétitifs, qui ont pris part depuis le championnat de wilaya, pour qu’en national on se retrouve avec 13 boxeurs. Donc, on n’en a perdu que deux, tout au long de ce parcours. Ce n’est pas normal que la différence de notre subvention avec d’autres sections de boxe est de 10 à 15 millions alors que nous sommes au sommet de l’élite de la boxe nationale, comparativement aux autres. C’est pourquoi je dis qu’il y a lieu de revoir les critères d’octroi des subventions. L’avantage de la JST est qu’elle est entre les mains d’anciens boxeurs qui ont prouvé leurs capacités en tant qu’athlètes.

On vous laisse le soin de conclure …

J’espère qu’on sera à la hauteur lors des prochaines joutes en souhaitant que nos pugilistes vont honorer les couleurs nationales et, pourquoi pas, décrocher une médaille olympique.

Entretien réalisé par Zahir Hamour

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