La cité Fakous au lotissement Haddour à quelques encablures du chef-lieu de la commune de Ouadhias est dans un état peu
reluisant depuis des lustres.
En effet, les habitants ne savent plus à quel saint se vouer pour que les carences soient prises en charge. Ces derniers affichent un tableau noir du fait qu’ils vivent sans électricité sans gaz de ville et pire encore, l’axe menant à leur quartier est de plus en plus impraticable. «Les travaux de revêtement ont été entamés mais n’ont pas été menés à terme. L’entreprise réalisatrice n’a fait qu’étaler le gravier sur la chaussée. Depuis, elle n’est plus jamais revenue continuer l’opération», s’insurge Ahmed, un membre du quartier. «Plusieurs foyers ont fait des branchements illicites pour avoir d’électricité le gaz de ville n’est à mon avis pas à l’ordre du jour des pouvoirs concernés, nous avons beaucoup souffert du froid des dernières intempéries et la route n’est plus carrossable», ajoute-t-il. A ce propos, le premier responsable de la subdivision de l’urbanisme locale nous informe : «L’entreprise réalisatrice a initié une couche de base pour que la chaussée devienne carrossable en ces temps de pluies, et comme notre région a connu une tempête qui a duré plus de quinze jours. Les travaux vont reprendre dans les prochains jours. Concernant le gaz et l’électricité ils ne sont pas inclus dans le projet de l’amélioration urbaine». Concernant la cité 205 logements, sise près de la mairie, les habitants vivent un calvaire en l’absence de toute commodité vitale pour une vie décente, sans éclairage, ni route, sans trottoirs, ni encore espace vert et des fuites d’eau de partout. «Nous avons l’intention de vivre dans des bidonvilles, sans la moindre commodité en ce temps de neige et de pluie, la boue règne sur les lieux», clame un septuagénaire de la cité. Selon le même responsable de l’urbanisme, un projet de grande envergure en vue d’améliorer le cadre de vie des locataires a été inscrit pour la cité en question dans le même cadre. Les travaux seront lancés durant cette année», affirme-t-il. Au quartier 5 Juillet, les résidents réclament des autorités locales la prise en charge régulière des ces déchets et ordures qui jonchent les différents coins de la cité.
B. K.

