La brigade de lutte contre les stupéfiants a démantelé le 14 février 2012, un réseau de trafic de drogue activant aux quatre coins de la wilaya de Béjaia, avons-nous appris de la cellule de communication de la sûreté de wilaya.
Les agents de la Police judiciaire de Béjaia ont réussi ce coup de filet au terme de deux mois d’investigation, avec à la clef, des perquisitions dans les domiciles des présumés narcotrafiquants. Au moins 260 grammes de kif traité et des traces de cocaïne ont été trouvés sur le cerveau du gang, plus connu dans le milieu de la pègre sous le sobriquet » Tchalambi « . Onze autres membres du même réseau, âges entre 28 et 30 ans, dont quatre femmes, ont été arrêtés par la Police judicaire et présentés devant le parquet. Cinq d’entre eux ont été écroués et les autres ont été placés sous contrôle judicaire. Selon la chargée à la communication au niveau de la sûreté de wilaya, le littoral ouest de Béjaia, plus précisément Boulimat, demeure le fief par excellence des narcotrafiquants, précisant que le réseau démantelé ces derniers jours, s’approvisionnait à partir de Meghnia et du Maroc et utilisait les femmes pour passer à travers les mailles des services de sécurité. Le cerveau du groupe faisait des va-et-vient incessants entre Béjaia et le Maroc et changeait constamment de résidence. Il a été cueilli par des agents de la Police judiciaire dans un appartement dans la wilaya de Tizi Ouzou.
La Police judicaire de Béjaia a réussi également à mettre la main sur un individu » indélicat » qui se faisait passer pour un revendeur de voitures. Il a réussi à escroquer ces derniers jours, au moins cinq personnes dont la plupart sont des femmes. Les cinq véhicules volés par cet individu de 32 ans ont été récupérés par la police. Le mis en cause dans cette affaire a, quant à lui, été présenté devant le procureur de la République et écroué pour escroquerie.
Les agents de la brigade économique et financière ont, de leur côté appréhendé lundi, deux individus originaires de Tiaret en possession de faux documents, dont entre autres, des extraits de naissance, des cartes fiscales et de fausses cartes d’identité. Ils ont été présentés devant le parquet lundi, qui les a placés sous mandat de dépôt pour » association de malfaiteurs, faux et usage de faux, usurpation d’identité imitation des sceaux de la République « .
Dalil S.