Hier matin, la route reliant la commune de Béni Zmenzer au chef-lieu de la wilaya était bloquée à la circulation à cause de l’affaissement d’un terrain au niveau de Bouhinoun relevant de la commune de Tizi-Ouzou.
Du coup, les centaines d’usagers de ce réseau routier ont été surpris et obligés de faire un long détour par un autre chemin. Un automobiliste venant du chef-lieu regrettera : » Nous avons, en effet, été surpris par ce glissement de terrain. Nous avons alerté les autorités locales pour déblayer l’endroit. P
our le moment, nous n’avons pas le choix, ils nous faut faire demi tour et prendre le chemin par Béni Douala « . Un autre enchaînera : » Nous avons assez souffert de la tempête de neige qui a isolé nos village pendant des jours, et cela continue ».
Il est à rappeler qu’au niveau de ce tronçon, dont la prise en charge a maintes fois été réclamée, le trafic routier ne cesse d’enregistrer une dense circulation malgré d’énormes dégradations.
« Les services concernés nous ont promis de les prendre en charge, mais cela est resté au stade des promesses « , regrettera un habitant de Bouhinoun.
Le CW48 coupé à Tizi Gheniff
L’éboulement, dont nous avons déjà fait écho dans l’une de nos précédentes éditions, qui menaçait de bloquer carrément le CW48 reliant au moins quatre grands villages au chef-lieu de la commune de Tizi Gheniff, s’est aggravé durant la nuit de mardi à mercredi suite aux fortes pluies enregistrées dans la région. Ainsi, hier matin, personne ne pouvait emprunter ce chemin.
Tous les habitants des villages Ameddah, Tiâchache, Tazekrit et Beggas ont été bloqués chez eux. Même le collège du village Tiâchache a connu une forte perturbation car les enseignants résidant hors de cette localité n’ont pu rejoindre l’établissement. Nous avons appris que les services de l’APC et ceux des travaux publics étaient arrivés sur place et avaient lancé les travaux de dégagement des terres qui obstruaient la chaussée.
« Ils essaient de déblayer et de dégager un petit passage, mais les terres, emportées par le ruissellement des eaux, continuent à dévaler sur la route. Une heure après en avoir dégagé une partie, c’est le retour à la case départ », nous a appris le président du comité du village Tiâchache.
B. K.
