Ils sont quelques 600 travailleurs, regroupés dans 11 subdivisions du secteur des travaux publics de la wilaya de Tizi-Ouzou, qui exigent des suites favorables à leurs revendications, faute de quoi, ils se disent déterminés à aller au bout de leur menace et de recourir à une grève de trois jours, après l’expiration de leur préavis déposé lundi dernier. C’est du moins ce que les syndicalistes, rédacteurs d’un document dont nous détenons une copie, ont avancé. En effet, et après un délai d’une semaine, à compter du jour du dépôt de leur préavis, les représentants syndicaux de pas moins de 600 travailleurs que compte les 11 subdivisions des travaux publics concernées par cette grève, se disent déterminés à aller jusqu’au bout pour la satisfaction de leur plate-forme de revendications. Ils menacent, ainsi, de recourir à une action qui paralysera, certainement, tout le secteur des travaux publics pour une durée qui s’étalera sur trois journées. Et ce, au cas où aucune suite n’est donnée, d’ici là par les parties concernées, quant à leurs exigences. En fait, les travailleurs du secteur des travaux publics ont soulevé par le biais de leurs représentants syndicaux, le non versement de leurs salaires et des primes de rendement du quatrième trimestre de l’année écoulée. Ceci, en plus de la quote-part des œuvres sociales 2010-2011 qu’ils disent aussi non versée. Autre point que les travailleurs demandent dans leur plate-forme de revendications, il s’agit du paiement du rappel (3ème partie) des salaires, des primes de rendement et de l’IEP (904) concernant l’année 2010. Le syndicat d’entreprise des travaux publics exige, également, que l’on fixe la date du versement régulier des salaires des travailleurs du secteur. Ceci, en plus des conditions de travail de ces derniers, que les rédacteurs du préavis de grève jugent des plus mauvaises et dont ils revendiquent l’amélioration. Les mêmes représentants syndicaux soulèvent, aussi, les intimidations auxquelles sont confrontés les travailleurs du secteur dans la wilaya de Tizi-Ouzou, sans oublier les entraves à l’exercice du droit syndical. Ainsi, le préavis de grève du syndicat d’entreprise des travaux publics de la wilaya de Tizi-Ouzou, se veut une dernière chance que ce dernier accorde aux parties concernées, afin de se pencher sur leurs problèmes avant de recourir à une autre forme de contestation.
Rachida Selmani
