La Maison de la culture classée première en Algérie

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Il était prévisible que l’établissement culturel qui porte le nom de l’auteur de “La colline oubliée” allait être distingué au vu du coup de fouet enregistré depuis l’arrivée du nouveau directeur El Hadi Ould Ali, à sa tête. Ce dernier a pris les rênes de la maison de la culture au moment où cette dernière connaissait des difficultés énormes et un gel total de ses activités à cause des évènements d’avril 2001.A peine installé à la tête de la maison de la culture El Hadi Ould Ali a réactivé les choses, la première mesure prise a été l’invitation de l’ensemble des artistes de la Kabylie à renouer avec l’établissement. Ainsi des chanteuses et des chanteurs ont pu enfin se produire de nouveau grâce aux facilités que leur assure l’actuel directeur. Rien que pour le mois de carême en cours, plus de cinquante sept artistes vont se produire chaque soir après le f’tour.Des artistes de renommée comme Aït Menguellet, Farid Feragui, Rabah Asma, Hacène Ahrès, Fahem Moh Saïd, Brahim Tayeb, Lounès Kheloui, Akli Yahiatène, Yasmina, Chérifa et tant d’autres ont pu reprendre avec la scène après une absence très longue due aux difficultés insurmontables qu’ils éprouvaient à programmer des spectacles.L’arrivée de Ould Ali, un vieux routier dans le mouvement associatif, sans compter son passage inénarrable à la tête du Mouvement culturel berbère,a aussi permis la création des festivals et de semaines culturelles dont le plus important est le festival national de la poésie amazighe.La maison de la culture a innové cette année en initiant des journées culturelles avec des ambassades étrangères, dont la dernière a été celle de la Pologne et qui a eu un succès retentissant. Sans compter que les différents ateliers qui ont été réactivés au même titre que les autres segments de l’animation permanente. Ould Ali a aussi banni dès son arrivée toute trace de bureaucratie.L’époque où les artistes devaient rédiger une demande manuscrite pour se produire est terminée avec l’arrivée de ce nouveau directeur, connu aussi pour son grand sens de la communication, mais surtout pour sa simplicité digne d’un fils d’Ath Yahia.Le mérite est aussi celui de l’équipe de l’ensemble des travailleurs de la maison de la culture qu’ils soient à l’administration aux ateliers, à la bibliothèque ou à la grande salle de spectacle. Chacun d’eux a un grand mérite dans l’obtention de cette distinction qui fera la fierté de toute la wilaya de Tizi Ouzou. Une région qui connaît un vide culturel immense. Avec cette nouvelle, il est souhaité que la maison de la culture, maintienne le cap au maximum, à la demande de la population en matière de culture et d’art.

Aomar Mohellebi

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