Le chef-lieu de la commune de Tizi N’Tléta, à l’instar de ses nombreux villages, souffre énormément du manque d’hygiène.
En effet, des quartiers entiers croulent sous les ordures avec le cadre de vie qui se dégrade de plus en plus, surtout après la tempête de neige qui a, faut-il le dire, causé davantage de dégâts et de désagréments dans le quotidien du citoyen, entre autres, affaissement de terrains, effondrement des maisons, route dégradée, fuites d’eau partout et coupures d’électricité. Comme après chaque période de pluies, les différentes routes et ruelles de la municipalité croulent sous des tas d’ordures à cause du ramassage qui ne se fait pas régulièrement. C’est le cas ces derniers jours où la collecte n’a été pas assurée depuis plus de 21 jours, c’est-à-dire depuis le début des intempéries. Les accoutrements des chemins communaux, les trottoirs, les alentours des établissements scolaires et les villages sont jonchés de ces amas d’ordures de tous genres offrant un paysage des plus affreux. «Nos villages sont devenus des décharges. Après la tempête, nous avions cru que les services de nettoyage de la commune allaient s’occuper de ces ordures, mais ce n’était pas le cas. Personne n’ignore que l’insalubrité dans ces villages représente un grave danger pour la santé publique, notamment celle de nos enfants. «Ces détritus sont les joujoux préférés des enfants, inconscients qu’ils sont des dangers qui les guettent», s’insurge un habitant du village Cheurfa. Le chauffeur qui fait la collecte et que nous avons questionné à ce propos relèvera l’impraticabilité de l’axe menant vers la décharge publique se trouvant au chef-lieu de la commune de Tizi N’Tléta. «Le camion ne peut pas accéder à l’intérieur de la décharge car le terrain est argileux». Il est à signaler que ce problème perdure depuis des années sans qu’il ne soit pris en charge par l’APC, surtout que cet axe n’est qu’à cent mètres du siège.
B. K.

