Route dégradée à Ben Abdallah

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Ben Abdallah est un hameau de Ras Bouira, à 10 km du chef-lieu de Bouira et qui est composé de trois grandes familles. L’état de la route qui mène vers cette localité est dégradé depuis des années surtout avec les derniers travaux de réalisation du branchement au gaz qui ont achevé de détruire cette route. Une route qui n’a pas bénéficié de revêtement depuis des années. “C’est devenu une piste“, déclarent les habitants de cette localité. En effet, après les derniers travaux pour acheminer le gaz naturel aux foyers, la chaussée est devenue un danger pour les automobilistes. Des mares d’eau se forment et pour un passant étranger à la région, il n’est pas rare que son véhicule s’embourbe dans ce qui s’apparente à un véritable marécage. Des voitures ont à maintes reprises dérapé notamment à proximité de l’ancienne école primaire Chedani Ahmed durant les jours de pluie, vu que les trous qui sont pleins d’eau surprennent au dernier moment celui qui ne connaît pas l’état de cette route. A noter que la localité Hamdani est la seule qui a bénéficié du revêtement de la route menant à ce lieudit, et ce après que les habitants aient bloqué la route qui mène à la grande décharge (CET) pendant une semaine ! Ainsi les autres habitants de la localité de Ben Abdallah estiment que les pouvoirs publics doivent agir de la même manière en procédant au bitumage de ce qu’ils appellent leur piste. Le maire de Bouira, maintes fois sollicité leur a promis que leur doléance allait être prise en charge au courant de l’année 2012. Les habitants attendent donc avec impatience que ce problème prenne fin, après des années de souffrance.”Comme toute localité de cette ville, on a le droit de disposer d’une route digne de ce nom en plus du transport qui doit y être assuré&hellip,; bref on veut que notre problème soit réglé comme l’autre localité voisine Hamdani», lance Samir, un étudiant universitaire. En attendant que ce calvaire se termine, les habitants de cette localité n’ont pas d’autre choix que de prendre leur mal en patience.

B. Nouredine

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