Les travailleurs du pré-emploi observent un sit-in

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Les travailleurs du pré-emploi ont exprimé leur ras-le-bol vis-a-à-vis des pratiques du ministère du Travail concernant leur situation professionnelle.

Ils ont tenu un sit-in hier, à Alger afin d’exiger leur intégration immédiate.

En vue de pousser les autorités à concrétiser leurs promesses concernant le règlement de la situation socioprofessionnelle pour pas mois de 600 000 travailleurs du pré-emploi, ces derniers ont choisi d’investir la rue afin de se faire entendre, en organisant un rassemblement devant la maison de la presse Tahar Djaout , après avoir été empêchés par les services de sécurité de le tenir devant le ministère du Travail « pas moins de 20 jeunes ont été interpellés par les services de sécurités  » a estimé Malika Falil, la coordinatrice nationale du comité national des travailleurs du pré-emploi et le filet social. Précisant que ses collègues ont organisé plusieurs sit-in mais en vain  » les responsables font toujours la sourde oreille, en nous donnant de fausses promesses  » a noté la même responsable.

Celle-ci n’a pas manqué de dénoncer également les pratiques de l’administration à l’égard des employés qui participent aux actions de protection  » plusieurs jeunes ont été licenciés en raison de leur participation aux rassemblements  » a-t-elle dit.

Estimant que les travailleurs du pré-emploi font l’objet d’une exploitation de l’administration, car ils ne bénéficient d’aucun droit social.  » Le ministère accuse souvent un retard qui peut durer des fois, jusqu’à six mois, concernant le payement des travailleurs du pré-emploi  » a fait savoir Malika Falil. Les manifestants ont scandé des slogans hostiles au pouvoir, tout en exigeant le départ du ministre du Travail et de la sécurité sociale  » Tayeb Louh dégage ! « . Les travailleurs du pré-emploi venus de 25 wilayas vont plus loin encore en appelant eu boycott des prochaines élections législatives. C’est ainsi qu’ils revendiquent une intégration immédiate de tous les travailleurs du pré-emploi, l’ouverture du dialogue, le droit à la retraite et la mise en place d’une allocation pour les jeunes chômeurs, jusqu’ à ce qu’ils obtiennent un poste de travail.

Samira Saïdj

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