Depuis les dernières intempéries, de nombreux axes routiers sont devenus très dangereux. Le chemin de CW128 entre le pont noir et Boghni, et la RN 25 entre le pont noir et Draâ El Mizan sont deux exemples édifiants. En effet, bien que les services de la Direction des travaux publics sont toujours à pied d’oeuvre en dégageant les terres qui dévalent sur la chaussée, mais les automobilistes ont peur de les emprunter. “Je suis passé dans la soirée, tout était normal. Avant-hier matin, un rocher s’est détaché du haut de ce monticule. Il a obstrué presque toute la chaussée. Il ne reste le passage que pour un seul véhicule. D’ailleurs, cela crée des embouteillages au passage de plusieurs véhicules», nous a déclaré un chauffeur de taxi. En effet, à chaque instant, des pierres peuvent tomber en pleine route et causer des accidents. De l’autre côté sur le CW128, il y des affaissements. Entre Maâmar et Draâ El Mizan, deux autres endroits pourraient provoquer la coupure de la route si d’autres pluies tombaient. Un pan de la route est menacé de s’affaisser du côté de la rivière. Tous les usagers de ces axes routiers craignent d’autres dégradations. D’ailleurs, après ces intempéries, des nids de poule s’étaient formés au niveau de divers endroits de la RN25. Il faut souligner que cet axe routier subit des réfections entre l’actuelle station d’épuration et le lieudit Ighzer n’Souk. Entre la piste qui prend vers Assif n’Tleta et le chemin de wilaya vers Iâllalen, deux autres lieux très dangereux qu’il faudrait sécuriser à l’aide de balises ou de parapets. “En principe, c’est toute cette route nationale qui devrait subir une restauration car c’est un axe très important au vu de son trafic quotidien», remarquent quotidiennement ses usagers. Et de préciser: “ du côté d’Aomar jusqu au col de Tizi Larbaâ sur les hauteurs de Draâ El Mizan. Et pourquoi pas l’élargissement de ce tronçon sur une vingtaine de kilomètres ?”
Amar Ouramdane