Ferhat Rayane, l’étoile naissante

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Il n’a que 20 printemps et Ferhat Rayane fait déjà parler de lui grâce à la sortie il y a moins d’un mois de son premier album de 7 chansons, un album qui connaît déjà un franc succès avec des CD et K7 qui se vendent bien. Il faut dire aussi que ses chansons empreintes d’amour attirent bien des jeunes. Malgré son jeune âge, il a réussi à se faire un nom dans le petit univers de la chanson kabyle. Natif du village de Seddouk Oufella mais vivant à Béjaïa où son père est établi, malgré la rude concurrence que rencontre ce jeune artiste, il est arrivé quand même à émerger du lot en mettant au point un album qui fait fureur en ce moment sur le marché. Très doué dans la chanson au point que certains de ses fans disent de lui qu’à sa naissance ce n’est pas la lettre «d» qu’il a prononcée comme tous les nouveaux nés, mais une note de musique. «Très jeune, à peine 8 ans, je jouais superbement de la flûte que j’ai confectionnée à l’aide d’un roseau. A 12 ans, je faisais partie de la chorale Azerzour en détenant le rôle principal de chanteur grâce à ma voix suave au cachet pur. C’est à 16 ans j’ai rejoint la chorale de Boundine Mohand Tayeb, un enseignant de musique au CEM l’Indépendance de Seddouk où j’étais collégien. On a représenté à l’époque la wilaya de Bejaia en participant au festival du chant patriotique de Oued Souf», confie-t-il. Issu d’une famille de chanteurs dont le père est musicien et interprète ayant à son actif une K7, le jeune Rayane est armé d’une expérience qui lui permet de se frayer un chemin qui le mènera loin. D’ailleurs, avec son premier album annoncé à grande pompe avec des affiches portant son portrait collées un peu partout, il n’est plus considéré comme un artiste novice ou dépourvu de talent, mais un chanteur aguerri qui pourrait révolutionner la chanson kabyle, en lui apportant des innovations remarquables. D’ailleurs en jouant du moderne, il s’est créé un style particulier. En 2009, il a commencé à voler de ses propres ailes en animant en solo des galas avec en prime une participation honorable au festival du chant Amazigh de Béjaïa, où il a décroché le 2e prix style moderne. Il récidive une année plus tard, soit en 2010, en participant au même festival, une participation couronnée par le prix de la meilleure création de textes. Le parcours de ce jeune chanteur est riche en succès, plusieurs fois nominé ce qui l’a aidé à se forger une personnalité artistique. Avec une touche de sentimentalisme qui pénétrait tout droit les cœurs des mélomanes, notamment des jeunes et des déferlements des passions, les 7 chansons qui composent l’album intitulé Tayri-w, sont de vrais hymnes à l’amour. Le jeune artiste, en vogue déjà pour des horizons meilleurs, ses fans l’appellent le chantre de l’amour puisqu’il chante l’amour avec ferveur et avec un cachet particulier. Des chansons tellement fortes et captivantes. Sa réussite, selon lui, il la doit en premier lieu à sa volonté et en second lieu à son père qu’il ne cesse de remercier pour le soutien indéfectible qu’il ne cesse de lui manifester depuis qu’il a commencé à chanter.

L. Beddar

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