Le problème toujours sans solution

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L’habitat précaire au chef-lieu de la commune de Boghni demeure un sérieux problème qui dure maintenant plus d’une décennie, étant donné que rien n’a été fait pour démanteler les poches existantes de cette forme d’habitat constituant l’une des taches noires dans une commune en pleine extension urbaine.

Cela, avec l’évolution en termes d’urbanisation qui a beaucoup plus aux particuliers, plus particulièrement ceux qui ont profité des différentes promotions immobilière et créations de lotissement avec son lot d’achat de terrains constructible. De ce fait, ces dernières années, mis à part un programme limité de réalisation de logements sociaux dont les derniers en nombre de 98 ont été attribués il y a maintenant 2 ans, il faut dire qu’aucun programme visant à recaser des familles n’a été réalisé. Les habitants d’un site constitué de taudis et baraques implantés depuis 1989, l’année durant laquelle une dizaine de familles ont occupé ce qui devrait être une base-vie pour les travailleurs d’une entreprise en charge de la réalisation du Technicum, peuvent espérer à moyen terme un recasement, après la mise en œuvre de 75 logements dont les travaux ont débuté récemment, ce qui augure un règlement dudit problème. Quant aux autres lieux abritant des bidonvilles comme la Cité brûlée, située en plein centre urbain, ainsi que les taudis défigurant la zone d’extension urbaine connue sous le nom d’Ichiouache, il semblerait que rien n’est prévu pour leurs occupants. A signaler enfin que durant l’année 2002, l’exécutif communal de l’époque avait réussi une opération de restructuration de la cité Chouhada en permettant à des dizaines de familles de bénéficier de lots de terrain ou d’un recasement ce qui a permis de mettre fin à l’existence d’habitat précaire sur le même site.

B. S.

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