Les habitants d’Ibrouham, village relevant de la commune de Aïn Zaouïa, sont revenus, encore une fois, à la charge pour exprimer leur colère auprès des autorités locales en procédant à la fermeture du siège de l’APC.
Cette action de protestation, du reste inattendue, puisque rien n’indiquait dans la matinée d’hier qu’un mouvement de contestation pouvait avoir lieu devant la mairie, survient après celle, de même nature, organisée il y’a maintenant plus de cinq mois, où les villageois se sont obstinés à rester dans la rue, pendant deux jours, avant qu’un compromis ne soit trouvé avec les représentants du village. Les contestataires, constitués en majorité de jeunes encadrés par quelques personnes gagées, avant de fermer les services administratifs de la commune, aux environs de 9heures, sont allés voir le président de l’APC pour le rappeler, selon un jeune accosté à l’intérieur du hall d’attente de la mairie, » les promesses non tenues concernant le revêtement d’une partie du tronçon de la route desservant le village, dont une grande partie à déjà bénéficier de bitumage ». Et d’ajouter que » les garanties qui nous avaient été données se sont avérées fausses. Ce qui reste du projet a été octroyé à une entreprise dont le nom nous a même été donné. Mais sur le terrain, rien n’indique que ce que nous avons convenus ensemble va être réalisé ». A travers ces indications, on peut supposer que les habitants d’Ibrouham doutent de la sincérité des autorités, notamment des engagements pris pour achever, au plus vite, le revêtement de cette partie de l’axe routier menant vers le village qui, en même temps, constitue une jonction avec un chemin desservant la commune de Bounouh. Tout compte fait, hier, le mouvement de contestation mené par les villageois s’inscrit dans la série des fermetures du siège de l’APC, un record depuis la création de la commune de Aïn Zaouia où le développement semble être à la traîne, au vu du cumul des problèmes liés au cadre de vie des administrés et le manque de cohérence signalé dans la gestion des affaires locales, ce qui a, en substance, entraîné l’émergence de mouvements de revendications, plus particulièrement dans les villages.
M. Haddadi