L’APC évalue les dégâts à 36 milliards

Partager

On parle même de maisons qui menacent ruine, fragilisées par les trombes d’eaux qui ont atteint les murs et les toits, nécessitant ainsi l’établissement de PV par les services de l’urbanisme de la commune en compagnie des agents de la protection civile.

La commune de Ouacifs a enregistré des dégâts importants suite à la dernière vague de neige, qui a touché la localité située près des contreforts du Djurdjura, en plus des dernières pluies qui sont tombées en grande quantité. Selon le président de l’APC, plusieurs situations nécessitent des interventions en urgence, d’autant plus qu’il s’agit, affirme-t-il, d’affaissements et d’effondrements de murs dans des infrastructures publiques, auxquels il faut ajouter des logements de fonction présentant des défauts à cause de l’infiltration des eaux pluviales». Sur un autre registre, le maire a signalé un éboulement survenu au lotissement Mebarki et un autre plus important sur la route intercommunale reliant les deux daïras de Ouacifs et de Ath Yenni, où la circulation est devenue difficile, toujours du fait d’un éboulement. Au chef-lieu, la même source indique que le passage vers la polyclinique est obstrué par le même phénomène, en plus de certaines demeures où les services communaux ont établi des constats sur les dégâts causés par les eaux pluviales. On parle même de maisons qui menacent ruine, fragilisées par les trombes d’eaux qui ont atteint les murs et les toits, nécessitant ainsi l’établissement de PV par les services de l’urbanisme de la commune en compagnie des agents de la protection civile, dont le rôle est important pour déterminer les mesures d’urgence à prendre pour parer à toute éventualité. Car dans ce cas il s’agit de vies humaines qui sont menacés. Tout compte fait, le chef de l’exécutif communal a évalué les dégâts dans la commune de Ouacifs à 36 milliards de centimes représentant la somme des confortement de routes, de réhabilitation des infrastructures publiques et d’aides aux personnes sinistrées. Il faut savoir que les besoins de la municipalité seront soumis à la wilaya, laquelle transmettra à son tour au ministère de tutelle, seul habilité à accorder les opérations d’urgence à mener dans le cadre d’un plan global visant à réparer ce qui a été détruit par les dernières intempéries. En attendant ces solutions, l’APC ne compte pas attendre au vu des urgences signalées en comptant sur les plans communaux de développement en cours de préparation pour réhabiliter notamment les routes à travers des travaux de confortement et d’autres que les services techniques détermineront

M. Haddadi

Partager