Le poisson de plus en plus cher !

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Les ménages a revenu modeste qui se rabattaient sur le poisson pour s’offrir une part de protéines animales à la portée de leur bourse, sont de plus en plus repoussés par les prix qui s’affichent sur le marché local. A Saharidj, le poisson, la simple sardine, a frôlé les 350 DA le kilogramme. Un aliment par ailleurs très recommandé pour ses effets sur la santé humaine comparativement aux viandes rouges avec leur problème notamment pour les hypertendus et les cardiaques, Cette évolution ne semble pas arrêter sa progression haussière, sachant que les prix ont connu une valse sans discontinuer passant de 100 DA, puis 150 DA, 200 DA, 250 DA pour atteindre le seuil actuel qui ne semble pas connaitre une halte. A Ce rythme, la moyenne nationale de la consommation annuelle par habitant de 6kg qui est déjà loin de celle internationale de 15,4 kg. D’autant que les autres viandes deviennent inaccessibles aux citoyens. Si l’offre peut être tenue pour responsable de la situation, il n’en reste pas moins que la chaine des intermédiaires contribue, elle aussi, pour beaucoup dans cette hausse, car pour faire parvenir le poisson de Bejaia, jusqu’à Saharidj, à moins de 100km, en plus des frais d’acheminement, les prix sont multipliés par les différents intervenants de la chaine entre le pécheur et le consommateur. Une chaine que seule la chaleur de l’été force à moins de cupidité en raison de la baisse de la durée de conservation de leur produit. Quoi qu’il en soit, en attendant que les politiques publiques donnent leurs fruits pour améliorer les productions et l’organisation ce cette filière, les gens se mettent à prier que le poisson ne se fasse pas pousser des ailes pour être hors d’atteinte de leur cuisine, au moins une fois par semaine.

Mohand Meghellet

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