Les insuffisants rénaux crient leur désarroi

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Malgré le danger pour leur santé les malades atteints d’insuffisance rénale avaient boudé récemment les séances de dialyse au centre d’hémodialyse du centre hospitalier Mohamed Boudiaf de la ville de Bouira. Après ce mouvement de controverse, le premier responsable de l’hôpital avait rencontré les malades pour les convaincre des périls qui en découleraient s’ils s’abstiennent de subir leurs séances d’hémodialyse qui ne pouvaient être différées au risque de la dégradation de leur état de santé. D’autres réclamations ont été formulées par les 120 malades qui souffrent d’insuffisance rénale, qui se trouve être une maladie chronique, ont trait à leur prise en charge et à leur suivi médical et moral qui représentent des insuffisances selon eux. Après leur rencontre avec le directeur de l’hôpital qui les a réconfortés dans leur droit à une prise en charge totale, les malades avaient repris leurs séances d’hémodialyse. Les malades atteints d’insuffisance rénale et qui se soignent régulièrement dans ce centre situé au niveau de l’établissement hospitalier Mohamed Boudiaf de Bouira, ont rapportés, qu’à ce jour il n’y a pas de spécialistes en néphrologie, et que le centre fonctionne avec des médecins généralistes qui essayent de garantir le travail tant bien que mal. A vrai dire, ils s’appliquent pour assumer cette tâche qui revient au néphrologue. D’autre part, l’immense majorité des malades souffrant d’insuffisance rénale chronique se plaignent des méfaits de certains médicaments qui leur sont prescrits qui leur causent beaucoup d’allergies. Ces malades qui dépassent la centaine, sont traités uniquement à la technique d’hémodialyse. Par la faute d’autres traitements plus aisés. A savoir la dialyse péritonéale, qui se fait à domicile. Malgré leurs déboires, ces malades espèrent bénéficier également d’une autre assistance médicale plus sûre, et qui est la greffe rénale. Mais pour cette autre technique médicale et de l’avis des néphrologues, il faudrait attendre longtemps, si ce n’est que cette option relève d’un miracle. La wilaya de Bouira a fait de notables progrès dans l’ouverture de nouveaux centres d’hémodialyse publics. En plus de celui-ci qui existe au chef-lieu de wilaya, Bouira, il y a 3 nouveaux centres d’hémodialyse dans les communes de Sour El Ghozlane, d’Ahnif, et Aïn Bessem. Il y a aussi 3 autres centres privés tout comme à M’Chedallah, Bouira et Lakhdaria, qui ont signé des conventions avec le ministère de la Santé dans le but de prendre en charge les malades souffrant d’insuffisance rénale chronique affiliés à la sécurité sociale. Malgré de gros efforts consentis dans ce domaine, il subsiste des imperfections. Le manque de techniciens pour réparer ces nouvelles machines qui ont besoin d’une maintenance constante et régulière. L’absence de médecins néphrologues pose problème, et les règles d’hygiène doivent être strictement respectées.

Fahem H.

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