Béjaïa se met au féminin…

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Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme, la maison de la culture de Béjaïa a ouvert ses portes pour les femmes artistes, et ce du 2 au 8 mars.

Celles-ci auront le loisir d’exposer leurs créations qui relèvent pour certaines de l’art traditionnel avec, pour d’autres, une touche personnelle qui donne une assez grande originalité aux œuvres exposées. Arts plastiques, poteries et peinture sur céramique, bijoux kabyles et autres décorations ornent les murs de l’établissement. Le côté festif n’est pas en reste. Les chants de la mythique Taous Amrouche, ravivés par la troupe d’Ighil Ali, mêlés aux airs traditionnels mais non moins chaleureux de la troupe folklorique de Kherrata ont assuré l’ouverture qui s’est ainsi faite tambour battant. Le quatrième art a été aussi au programme. Durant l’après-midi du mardi 6 mars, le public a eu le loisir d’assister à un One man show présenté par Cherdouh Belaïd. Le volet «film» aura, quant à lui, sa part dans la célébration de la femme, dans ses deux composantes, fictive et documentaire. Outre Rachida, de Yamina Bachir-Chouikh qui a été projeté dans l’après-midi du dimanche, le court-métrage «Dyhia» de Omar Belkacemi, a été projeté la journée d’hier mercredi à13h 30. Ce film s’inscrit, selon son réalisateur, dans le cadre du combat en faveur de l’abrogation du code de la famille. A noter qu’il s’agit là d’une fiction couronnée par le premier prix du meilleur court-métrage lors du festival national du film Amazigh de Tizi-Ouzou, en 2010. Toujours pour la journée du mercredi, à 14h30, le public est convié pour le film documentaire «conductrice d’engins», en présence de la réalisatrice Djahida Amzal. Pour le volet conférence, et durant la matinée de la même journée (mercredi 07), le docteur Hmissi animera une rencontre sous le thème «Comment la femme peut préserver sa santé». Pour en revenir à l’art, et afin de valoriser le travail créatif de la femme, tribune est donnée à une poignée de poétesses pour nous faire part de leurs créations littéraires. Des récitals poétiques sont ainsi au programme. Et après le verbe, chanté par et pour la femme, qu’y a-t-il de mieux pour clôturer des journées célébrant la femme, si ce n’est un plateau musical constitué d’artistes de la région, entre autres, la troupe Jasmin, Cheb Hakim, Bilal Maouche et Tariket Mahdi ….

N. G.

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