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Installation anarchique des ralentisseurs sur la RN26

La route nationale 26, ce serpent de fer qui longe le couloir de la vallée de la Soummam en parallèle à l’oued sur 100 kilomètres, distance séparant la coquette ville de Béjaïa de M’Chedallah. Elle traverse aussi plusieurs localités de la wilaya. Déjà étroite, sa chaussée est mal entretenue avec des scarifications du bitume qui obligent les automobilistes à rouler à petite vitesse, on assiste depuis quelques temps à une véritable frénésie dans la pose de ralentisseurs, un peu partout, même dans des endroits les plus inattendus. Des ralentisseurs qui posent problème, il faut le dire, bien évidemment. Parmi eux il y en a qui ressemblent à des dos d’ânes, à des dos de chameaux, à des baguettes. Il y en a des gros, des trapus, etc. quand ces ralentisseurs se trouvent aux abords des établissements scolaires, personne ne pourra nier leur utilité de freiner l’élan des chauffards qui conduisent comme des fous faisant fi des limitations de vitesse. Mais on n’érige pas n’importe comment des ralentisseurs sur une route à grande circulation comme la RN26. Cela nécessite une étude sérieuse, car aujourd’hui on constate que les emplacements ne sont pas toujours les bons. La plupart de ces ralentisseurs sont la cause des bouchons énormes qui se forment sur cette route, car les conducteurs des véhicules, notamment des poids lourds, sont obligés de les passer à très petite vitesse. L’exemple vient du tronçon de la RN26 traversant la ville d’Akbou, qui est devenu depuis quelques temps la bête noire des automobilistes de par les bouchons interminables qui se forment à longueur de journée, suite à la pose de ralentisseurs aux endroits jugés inappropriés par les automobilistes. «Il y a l’augmentation du flux impressionnant de véhicules durant les deux jours de la tenue du marché hebdomadaire au niveau du tronçon de la RN26 traversant la ville d’Akbou qui engendre des bouchons interminables. En plus, on trouve le moyen de poser des ralentisseurs n’importe comment, ce qui fait que maintenant les bouchons se forment sur ce tronçons les sept jours de la semaine rendant la vie dure aux automobilistes qui ne savent pas à quel saint se vouer pour que cette galère cesse un jour», se révolte le chauffeur d’un bus de transport de voyageurs.

L. Beddar

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