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Le bureau de poste dans un état pitoyable

La poste du chef-lieu communal de Béni Zmenzer est dans un état chaotique, et depuis belle lurette. Les guichetiers travaillent dans une veille battisse qui date de l’ère coloniale, avec un plafond désagrégé des murs fissurés et des fenêtres décollées. L’enceinte est tellement exiguë qu’elle n’offre ni l’aspect architectural d’une structure publique, et encore moins celui d’un bâtiment bâti selon les nomes de construction requises. « Ce bureau de poste, qui offre des prestations et rend service à toute la population de la commune, n’est pas digne de la mission qui lui est confiée. Il ressemble plutôt à un taudis abandonné », déplore un citoyen usager. Un autre enchaînera : « Nous sommes vraiment indignés par le mépris affiché par les responsables d’Algérie Poste à notre égard ». Du coté des responsables municipaux, le maire ne cesse d’interpeller les responsables concernés quant à la réfection de la structure. «On leur a mis à disposition une assiette de terrain pour la réalisation d’une nouvelle poste, et même, l’ex CFPA, qui nécessiterait que quelques travaux de réfection, hélas, à ce jour, rien n’est venu dans le sens d’améliorer la qualité des prestations pour les citoyens», dira-t-il. Notant qu’une équipe technique d’Algérie Poste est venue sur les lieux, il y a quelques mois. Mr Chafa, nous a révélé que cette structure a fait, à plusieurs reprises l’objet de vols, « le bureau de poste a été cambriolé trois fois. Le mois passé lors de la tempête, les cabrioleurs ont pu s’introduire à l’intérieur de la structure et ont volé de l’argent et du matériel ». Ce qu’il faut dire, c’est que la construction d’une agence postale souhaitable dans cette contrée. Surtout que celle-ci est dépourvue d’autres infrastructures financières.

à l’instar de celle de Tassoukit à Aït Abdelmoumène

L’école primaire Belaïd sans cantine

L’inexistence d’une cantine scolaire dans l’école primaire Belaïd au chef-lieu de la commune de Béni Zmenzer relevant de la daïra de Béni Douala demeure l’un des problèmes auquel sont confrontés les élèves de cet établissement. En effet, 165 élèves sont durement pénalisés de cette situation, du fait que ces derniers prennent leur repas après un long parcours vers l’école Mezdad distant d’environ 800 m. Il faut signaler que ces élèves traversent le chef-lieu à pied, avec les dangers de la route qui ne sont pas à écarter, le maire regrettera qu’«un enfant de mois de 12 ans entame le calvaire dès cet âge, le cartable lourd le long de la journée qui s’ajoute au déplacement de midi jusqu’à une autre cantine dans l’école primaire Mezdad». «La disponibilité d’une cantine scolaire est un moyen de stabilité aux enfants, en leur évitant le calvaire de parcourir près d’un kilomètre jusqu’à l’école Mezdad», dira un parent d’élève. Un autre appréhende le phénomène de d’enlèvement des enfants, puisque ceci a été enregistré dans plusieurs localités de Tizi-Ouzou. Une autre carence est soulevée par les parentes d’élèves, il s’agit du manque de deux classes pédagogiques dans cette école. «Il y a un surplus des chérubins ces dernières années que l’école ne peut pas contenir», soulignent-ils. Sur ce sujet, le premier responsable dira : «Il y a lieu de songer à l’inscription de deux classes pour cette école pour parer au problème lié à la surcharge accusé ces derniers temps, cependant, pour la cantine scolaire, il n’y a rien de nouveau». Ce qu’il faut souligner, c’est qu’elles rares les écoles primaires qui ne possèdent pas de cantine. Parmi ces dernières, l’exemple de la cantine de l’école de Tassoukit à Aït Abdelmoumène, où une enveloppe de 910 millions lui y a été allouée, mais les travaux ne sont a ce jour pas entamés. Ces dires que parfois, même si les moyens financiers existent, les projets n’avancent guère.

Arezki G.

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