Le FLN fraude déjà à Bouira…

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L’installation de la Commission de wilaya chargée de la surveillance des élections législatives du 10 mai prochain a eu lieu hier, lors d’une cérémonie à laquelle ont assisté les différents représentants des formations politiques et où le président de cette commission et cinq vice-présidents ont été élus. En effet, c’est en présence de M. Yekhlef Bouaïche, secrétaire national du FFS et membre de la Commission nationale de la surveillance des élections, que s’est déroulée cette installation. M. Bouaïche a mis en évidence les prérogatives conférées à cette commission et le rôle prépondérant qu’elle se doit de jouer en matière de surveillance du prochain scrutin. « La commission de wilaya, dispose des mêmes prérogatives que celle de la commission nationale. De ce fait, c’est un instrument de contrôle qui devra superviser les élections et veiller à leur bon déroulement », a-t-il signifié à l’assistance. Sur le volet des moyens mis à la disposition des commissions de wilaya, ce coordinateur de la Commission nationale soulignera que « Tous les moyens logistiques nous ont été accordés pour mener à bien notre mission ». Par la suite, et lors de l’appel des candidats pour la présidence de cette commission, un petit coup de théâtre s’est produit. Ainsi, M. Achour Zemmar, d’obédience FLN, manquait à l’appel. Ce candidat aurait été selon quelques indiscrétions, bloqué dans les …embouteillages. Cette défection a poussé M. Nouri, Mouhafedh FLN de la wilaya de Bouira, à « usurper » l’identité de M. Zemmar, avant qu’il ne se fasse « épingler » par les autres représentants des partis politiques. « Ça commence déjà par une fraude ! », s’est offusqué l’un d’entre eux. Ce petit incident a provoqué l’ire de tous les présents, notamment celui de M. Yekhlef Bouaïche. Ce dernier a fait preuve d’intransigeance en rappelant à l’ordre le Mouhafedh FLN. « Vous faites partie de la plus vieille formation politique du pays, vous n’êtes pas un novice. Et vous savez également qu’on ne peut comptabiliser un absent, trêve de plaisanteries, s’il vous plait ! », lui a-t-il notifié. Après une courte pause, ce qui a permis l’apaisement des esprits, l’élection a repris son cours avec l’élimination d’office du candidat absent. S’en est suivi, alors, le scrutin à bulletins secrets qui a vu l’élection de M. Guettache, du Parti du Renouveau Algérien (PRA) au second tour, avec 16 voix, contre 8 pour M. Msselmem, issu du Mouvement pour l’Entente Nationale (MEN).

Ramdane B.

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