Les médecins spécialistes des œuvres universitaires débrayent

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Les médecins spécialistes du bureau local de la direction des œuvres universitaires centre de Tizi-Ouzou, affilié au syndicat national des praticiens de la santé publique, ont observé hier une journée de grève pour, selon eux, protester contre «la discrimination» dont ils font l’objet. Pour rappel, un préavis de grève a été déposé le 3 mars, auprès du premier responsable de l’établissement, accompagné d’une plate-forme de revendications dont une copie nous a été remise. Dans ladite plate-forme, les grévistes ont demandé notamment, «la perception des 100 % des rappels dans le cadre des nouveaux régimes indemnitaires qui devaient être mis en application depuis l’exercice de 2011, alors que nos collègues de la DOU Hasnoua en ont bénéficié depuis plusieurs mois déjà et qu’ils ont perçu, dernièrement, la deuxième tranche au titre de l’exercice 2012». Les médecins spécialistes sollicitent également «la notification individuelle portant sur la nature et les dates d’effet de toutes les opérations financières, de l’application des nouveaux régimes et de leurs rappels tel qu’exigés par les personnels médicaux bénéficiaires, en vue de suivre et de contrôler la bonne évolution des opérations de paiements, dans le souci d’éviter d’éventuelles erreurs et manquements». Sur les lieux, un piquet de grève devant le siège du directeur de la DOU centre, a été tenu depuis la matinée. Les médecins demandent pour la énième fois aux responsables de prendre toutes les dispositions dans le respect du droit de grève, conformément à la loi 90-02 du 6 février, relative à la prévention et au règlement des conflits collectifs de travail et à l’exercice du droit de grève, et à l’article 36 ordonnance 06-03 du 15 juillet 2006 portant statut général de la fonction publique. Afin d’entamer l’application, pleine et entière, de ce que prévoit la réglementation en matière de négociation préalable et de concertation. Mais, selon eux, cela n’a pas eu d’échos favorables, puisque les responsables prônent encore la politique de «fuite en avant», aucune réaction n’est palpable de leur part. «Au contraire, les responsables continuent à faire la sourde oreille à nos revendications, pourtant elles sont légitimes», dira un membre du syndicat SNPSP au niveau local. Le mouvement de débrayage se fera mardi prochain et un sit-in est également prévu devant le siège de la wilaya de Tizi-Ouzou.

K. B.

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