Dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre l’Italie et l’Algérie, le ministre italien des Affaires étrangères sera ce jeudi à Alger.
Répondant ainsi à l’invitation de son homologue algérien, Mourad Medelci, qui l’avait rencontré à Rome, en marge de la réunion du groupe des 5+5, cette visite « s’inscrit en droite ligne dans l’objectif de la préparation de la tenue du haut sommet bilatéral prévu avant la fin de cette année, à Alger », avait fait savoir Medelci dans une déclaration à l’APS. A cet égard, la préparation de la visite à Alger de M. Terzi a fait l’objet d’une entrevue entre l’ambassadeur d’Algérie en Italie, Rachid Marif, et Massari, ambassadeur d’Italie en Algerie.
« Il existe un dialogue permanent avec M. Marif sur des sujets concrets intéressant les deux pays », a affirmé à l’issue de la rencontre M. Massari, ajoutant : « Nous travaillons ensemble et nous avons le même objectif, qui est de renforcer davantage les relations bilatérales pour bâtir un partenariat stratégique dans tous les domaines, avec un mécanisme de suivi de ce partenariat très concret ».
Selon les déclarations du ministre italien, il est à relever que les conditions se sont nettement améliorées et incitent selon lui à faire de l’Algérie un pays stable.
A ce propos, il n’a pas manqué de relever : « J’ai vu qu’il y avait un climat politique en Algérie, qui a placé le processus politique entre les mains des citoyens », a encore indiqué M. Massari, à propos de sa visite à Alger, le 13 février dernier, affirmant à propos des élections législatives prévues en Algérie le 10 mai prochain, que « le fait que l’Algérie a accepté la venue d’observateurs européens à ce scrutin est une preuve supplémentaire de cette ouverture politique ».
Lors de sa rencontre à Rome avec son homologue italien, Medelci avait indiqué que le développement des relations bilatérales pouvait « bénéficier d’une conjoncture assez favorable en ce qui concerne l’Algérie qui a lancé un plan de développement très ambitieux ».
Cette pléthore d’avantages n’a pas laissé indifférents les responsables italiens qui estiment que les investissements italiens en Algérie sont appelés à se multiplier à la faveur de la situation adéquate qu’offre l’Algérie, non seulement pour le libre-échange mais également pour apporter un souffle nouveau dans les relations algéro-italiennes.
« Ce plan offre la possibilité aux investisseurs non seulement de trouver en Algérie un marché mais aussi des sources de financement locales qui permettent de développer des projets communs de partenariat, en tenant compte du fait que les entreprises italiennes ont une grande expérience dans le domaine de la promotion des entreprises de transformation avec des matières premières locales », avait-il expliqué à son interlocuteur.
Il avait précisé à ce propos, que « l’Algérie a développé de nombreuses zones industrielles nouvelles et que les conditions d’accueil des investisseurs étrangers et en particulier italiens sont très intéressantes ».
Ferhat Z.

