Alors que le couple demandeur d’emploi dans le cadre du plan de gestion de l’APC continue , du moins jusqu’à hier après-midi, à occuper le bureau du secrétaire général, le président de l’APC de Boghni a tenu, ce mardi, à réagir dans un rapport adressé à la fois, à la wilaya, au procureur du tribunal de Draâ El Mizan et au chef de daïra, afin de lever toutes les équivoques concernant ce cas auquel il fait face depuis maintenant plus de 4 jours. En effet, après avoir rappelé les faits relatifs à l’occupation d’un espace à l’APC et le recours à la fermeture de son siège, en guise de protestation des fonctionnaires, le rapport, dont une copie nous a été remise, fait part de toutes les tentatives de médiation effectuées auprès du couple, tout en rappelant que « la genèse du problème remonte à l’année 2011, lorsque le couple a revendiqué (pour le cas de l’époux), sa titularisation en qualité d’ouvrier professionnel ». Dans le même rapport, le maire explique que le premier concerné à savoir l’époux, a « déjà bénéficié de la part de la commune, d’un contrat de travail, et la réglementation ne prévoit pas de titularisation des ouvriers professionnels ». S’agissant du cas de l’épouse, on peut lire dans le rapport que « celle-ci exerçait dans le dispositif (IAIG), avant d’être radiée à la suite des réserves de la DAS du fait que son conjoint est affilié à la CNAS ». En outre, il est affirmé dans le document signé par le maire que les deux protestataires ont reçu la promesse de prendre en charge leur problème, mais sans pourtant donner les détails rapportant à la manière. De ce fait, le président de l’APC demande une intervention urgente pour évacuer, ce qu’il appelle dans son rapport, « les indus occupants d’un service public », d’autant plus qu’il s’agit du cabinet du secrétariat général de la mairie. A signaler, enfin, que le siège de l’APC demeurait fermé jusqu’à hier et que le couple refuse toujours de quitter les lieux qu’il occupe de nuit comme de jour, en dépit de la médiation entreprise par le comité du village d’Ighzer n’ Chevel en présence des membres de l’exécutif communal.
B. S.