Les jeunes de Maâmar bloquent la RN 25

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Un groupe de jeunes de la cité précaire de Maâmar, à sept kilomètres de la ville de Draâ El Mizan, a procédé à la fermeture symbolique de la RN25 pour interpeller les autorités locales à prendre en charge leur revendication, à savoir le lancement du projet inscrit en leur faveur afin d’éradiquer leur cité. “Nous avons pris la décision de fermer cette route pour la énième fois pour que les responsables sachent que nous n’avons pas oublié leurs promesses», nous dira l’un des contestataires. Et de poursuivre: “ si nous ne recevons pas de réponses concrètes d’ici quelques jours, nous passerons à d’autres actions”. Dans cette cité s’entassent, au total, 74 familles dans des conditions lamentables. Ces habitations qui datent de l’indépendance sont sérieusement touchées, notamment après les dernières intempéries. D’ailleurs, certaines familles y dorment toujours avec la crainte de voir leurs toits s’effondrer sur leurs têtes. Un projet de résorption de cet habitat leur a été accordé. Une entreprise a été même retenue pour lancer les travaux. Après des années, il s’est avéré qu’il n’était pas possible de démolir et d’affecter ces familles dans d’autres sites Dernièrement, tous les services concernés par ce dossier ont opté pour une autre solution. Ils ont, ainsi, décidé de leur construire des logements sur un terrain à Draâ El Mizan. Le choix de ce terrain a été fait. Il a été même décidé de retenir la même entreprise pour ne pas retarder le lancement du projet et éviter de suivre les autres procédures en vigueur, notamment un nouvel appel d’offres. Ne voyant rien venir, les habitants perdent patience et leur inquiétude refait surface. De leur côté les autorités locales suivent, avec attention, l’évolution de cette situation. “Rien n’a changé. La liste des bénéficiaires est la même. Il y a un léger retard car l’entreprise attend seulement la validation des plans. Il ne faut pas que ces jeunes s’inquiètent. Le projet sera lancé et toutes les familles vont bénéficier de logements“, nous a répondu, à ce sujet, M. Rabah Chemloul, vice-président à l’APC de Draâ El Mizan.

Amar Ouramdane

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