Les raisons d’un arrêté

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Trois griefs, au moins, sont retenus contre le P/APC de Oued Ghir, selon l’arrêté du wali de Béjaïa datant du 13 mars 2012, lequel arrêté ordonne le transfert des pouvoirs et des prérogatives de l’Assemblée Populaire Communale d’Oued Ghir à l’administration de tutelle. Il s’agit, selon cet arrêté dont nous détenons une copie, du refus dudit P/APC « de se conformer aux deux mises en demeure qui lui ont été adressées, le mois écoulé par le wali de Béjaïa». L’autre motif concerne « la non prise en charge de l’opération de numérisation des registres de l’état civil et le non respect du délai fixé pour son lancement ». A cela, s’ajoute, selon le même document, le point relatif à la préparation des prochaines élections législatives, notamment « la non prise en charge de l’opération d’assainissement des listes électorales ». Pour rappel, l’APC de Oued Ghir est plongée dans une crise interne depuis plus d’une année, compromettant, ainsi, la bonne gestion des affaires de la municipalité et le développement locale de la commune. Sur initiative du chef de daïra de Béjaïa, une réunion de travail, ayant pour objectif le dénouement de la crise secouant cette APC, a eu lieu le 22 février dernier, mais en vain. Le PV de cette réunion, boycottée par le maire et les élus FLN, a motivé la démarche du wali, a-t-on lu encore dans cet arrêté.

Boualem Slimani

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