Le chef-lieu de la daïra de Souk-El Khemis est dépourvu de station de transport de bus, au moment où l’unique lieu qui est réservé pour cette prestation manque de toutes commodités et de moyens nécessaires et se trouve dans un piètre état.
Sur place, on peut facilement constater le tas d’immondices et d’insalubrité qui jonche l’aire de stationnent et les trottoirs, les flaques d’eaux usées complètent le décor. Aussi, des dizaines de chiens errants qui se baladent sans être inquiétés autour de cet « arrêt de transport ». Ainsi, le lieu réservé au stationnement des fourguons de transport vers Aïn Bessem, « le Virage » comme l’appellent les riverains de Souk El Khemis, ne ressemble pas beaucoup à un arrêt de bus. Ce dernier est dépourvu de quais réservés pour chaque destination, ce qui encourage l’anarchie et perturbe sérieusement la circulation automobile sur cet axe routier du centre-ville. De même pour les abribus et les toilettes publiques qui sont indisponibles. «Ici, qu’il pleuve ou qu’il vente, nous sommes obligés de patienter en plein air», dira l’un des habitants. Et d’enchainer : «Malgré l’important nombre des usagers de transport, jamais notre commune n’a été équipée d’une station de bus. On demande juste un lieu où on pourra attendre dignement le transport», se désole notre interlocuteur. Et pourtant, les habitants du chef-lieu ont toujours revendiqué l’aménagement d’une station de bus pour leur ville. Selon ces derniers, les responsables locaux se sont engagés et depuis des années déjà pour la prise en charge de ce point. «Mise à part les engagements verbaux, ce point est inscrit dans la totalité des programmes électoraux, y compris celui du P/APC actuel, mais depuis son élection en 2007, jamais il n’a fait bouger les choses», tonne une jeune de cette localité.
Oussama K.