Enfant du club de la ville des 1000 martyrs, ayant fait presque toute sa carrière au sein de la JST, et ayant exercé comme entraîneur dans les différentes catégories, pendant 13 longues années, l’infatigable Rachid Méziane a lâché prise , il a décidé de rendre le tablier. Cela s’est produit, juste après la fin du match houleux qui a réuni la JST et le CRB Tizi-Ouzou, et dont le résultat final, fut d’un but à zéro en faveur des Communards de Tizi-Ouzou. Pour rappel, à la fin de cette rencontre, les supporters très excités et en colère, ont jeté toutes sortes de projectiles, des bouteilles d’eau et des pierres sur le terrain, pour empêcher l’équipe du CRBTO et le trio d’arbitre de quitter le stade. Il a d’ailleurs fallu l’intervention des services de l’ordre, pour que les visiteurs et les arbitres quittent le stade Ahcène Aiboud, et ce, après deux longues heures d’attente. Rachid Méziane, un mordu de la balle ronde et des couleurs de la JS Tadmait, n’a pas échappé à la furie des supporters avec son co-entraîneur Salah Ali Ahmed. Il a quitté le stade très en colère. Il a même pris la décision de ne plus revenir comme il a tenu à nous l’annoncer : « J’ai été vraiment très déçu de tout ce qui s’est passé à la fin du match. Je suis navré et j’ai donc jugé utile de me retirer dans le calme et sans faire de bruit », avant d’ajouter : « Je souhaite bonne chance à la JST, mon club de toujours, et j’espère que mon départ provoquera le déclic. Je demande pardon à toute personne que j’aurais blessée. Je continuerai à soutenir et à supporter mon club de toujours, et inchallah, les choses iront dans le bon sens ».
Apparemment, les gens à Tadmait, surtout ceux proches du club, ont oublié très vite, ce que Rachid Méziane a fait pour la JST, durant de longues saisons, comme ce fut le cas l’année dernière, en parvenant à sauver le club de la relégation, avec un effectif composé en majorité de jeunes.
Rachid Méziane était toujours là pour répondre aux attentes des dirigeants, en venant au secours de l’équipe pour assurer la préparation d’intersaison, ou pour assurer l’intérim lors du départ de son co-entraîneur.
Amazigh Omar